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Hôpitauxmilitairesguerre1418 - Santé Guerre

LES CACHETS ALLEMANDS DES HOPITAUX MILITAIRES...

30 Mars 2014 , Rédigé par François OLIER Publié dans #recherche archives documentation

LES CACHETS ALLEMANDS DES HOPITAUX MILITAIRES...

"Les cachets allemands des hôpitaux militaires et formations sanitaires en Alsace-Lorraine (1914-1918)"


M. Michel Frick, marcophile colmarien bien connu, spécialiste des marques postales d’Alsace Lorraine a publié en novembre 2013 un nouvel ouvrage de référence, un fort catalogue de 258 pages comprenant 800 cachets décrits et reproduits, illustré de monographies hospitalières et de cartes postales anciennes sur :

"LES CACHETS ALLEMANDS DES HÔPITAUX MILITAIRES ET FORMATIONS SANITAIRES - ALSACE-LORRAINE (1914-1918)"

Cette nouvelle publication de la « SPAL », la prolifique association des Spécialistes en marques postales et oblitérations d’Alsace Lorraine, complément de l’édition 1991 ; dont l’actualisation avait été relancée auprès des « spalistes » dès 2008, s’inscrit parfaitement dans la préparation du Centenaire de la Grande Guerre.

Présentation de l’éditeur :

« Au début de la Grande Guerre, de nombreux hôpitaux de fortune ont été ouverts par la Croix-Rouge sous la dénomination de "Vereinslazarett", dont huit rien qu’à Colmar, trente-neuf à Strasbourg, principalement dans les écoles et les couvents.

A partir de 1915, l'armée prend le relais et les hôpitaux sont transformés en "Feldlazarett", en "Etappenlazarett" puis en "Kriegslazarett".

Dans les villes de garnison, ces hôpitaux étaient nommés "Garnisonlazarett", dans villes fortifiées (Strasbourg ou Neuf-Brisach par exemple), "Festungslazarett".

Il existait également des hôpitaux militaires spécialisés pour les malades contagieux (par exemple le "Seuchenlazarett" de Logelbach, installé dans l’actuel Centre pour personnes âgées de Colmar), pour les blessés aux yeux, pour les opérations orthopédiques, etc.

On découvrira également, parfois avec surprise, l'existence d'hôpitaux de campagne dans de multiples petites communes : autour de Colmar, on peut par exemple citer Wintzenheim, Ingersheim, Turckheim, Kaysersberg, Kientzheim, Trois Epis, etc.

Chaque hôpital ou unité sanitaire disposait de son propre cachet de franchise.

Une partie de l’ouvrage est consacrée aux trains sanitaires, chargés du transport des blessés et malades, une autre aux services sanitaires pour les chevaux. »

Pour en savoir plus sur la SPAL

Bon de commande de l’ouvrage

Le lecteur pourra aussi se référer à nos petites synthèses sur l'organisation du service de santé allemand (1914-1918) dont nous compléterons bientôt la découverte par de nouveaux extraits compilés dans la presse médicale de l'époque.
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LES HOPITAUX BENEVOLES DE GRENOBLE 1914-1918

25 Mars 2014 , Rédigé par D.C. Publié dans #Centenaire

LES HOPITAUX BENEVOLES DE GRENOBLE 1914-1918

Le Samedi 5 avril à 14h30 à l'Auditorium de la Maison du Tourisme à Grenoble

Conférence de Dominique Chancel, architecte honoraire, historien du Patrimoine sur :

LA VILLA DEMENJON-DOUILLET, DEMEURE DE LA BELLE ÉPOQUE À L’ÉPREUVE DE LA GRANDE GUERRE.

Le bowling privé de cette demeure bourgeoise de la Belle Époque est utilisé comme hôpital bénévole pendant la Première Guerre mondiale. Les parois de cette belle dépendance, l'un des tout premiers bowlings privés de France, seront dévoilées au public : 200m2 de paysages de montagne réalisés par le peintre Édouard Brun !

La famille Douillet-Mounier, propriétaire de la villa, y accueille et y soigne plus de 1000 soldats blessés pendant toute la durée de la guerre. Ses archives, qui sont conservées, permettent d'évoquer la vie de ces soldats.

Plus tard, cette maison deviendra une dépendance de la clinique des Bains voisine, qui n’existe plus aujourd’hui.

Au cours de cette conférence, les nombreux autres hôpitaux bénévoles de l'agglomération grenobloise, et notamment celui du Clos des Capucins à Meylan, tenu par la famille du bâtonnier Marc Giroud, seront également évoqués.

◗ Entrée libre
◗ Contact : association Patrimoine et Développement du
Grand Grenoble – 09 51 86 27 84
www.grenoble-patrimoines.org
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SOLDATS DECEDES A L'HOPITAL JAPONAIS DE PARIS (1915-1916)

24 Mars 2014 , Rédigé par François OLIER Publié dans #recherche archives documentation, #Centenaire

SOLDATS DECEDES A L'HOPITAL JAPONAIS DE PARIS (1915-1916)

Liste exhaustive des soldats français décédés à l'hôpital bénévole n°4 bis, hôpital japonais de Paris.

(N° 13) - SALUT Gaston, soldat de 2e classe, 23e régiment d’infanterie coloniale (R.I.C.), né le 8 juillet 1875 à Toulouse (Haute-Garonne), fils de [SALUT] Jean et de Marie NOT. Marié avec Marie PERPèRE, domiciliés à Merens (Ariège). Entré à l’hôpital bénévole japonais de Paris, le 23 mars 1915 [registre des entrées (R.E.), n° 93] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 4 avril 1915 à 9h1/4 du matin. - Fracture du crâne. Trépané le 8 mars 1915. Eclat d’obus reçu le 5 mars 1915 au Bois [d’…]. Le médecin traitant, [signé : Watanabé] - N° de l’état-civil : 711. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°14) – CESSES Louis, soldat de 2e classe du 96e régiment d’infanterie (R.I.), né le 25 mars 1881 à Aurin (Haute-Garonne), fils de [CESSES] Pierre, décédé, et de Marguerite PAUL, domiciliés à Lanta (Haute-Garonne). Marié à Maria TRENTOUL domiciliée à Lanta. Entré le 23 mars 1915 [R.E. n°85 : vient de l’hôpital d’évacuation (HoE) 38, Châlons-sur-Marne] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 15 avril 1915 à 9h. du matin. Plaie par éclat d’obus de la jambe droite. Amputation de la cuisse droite pour gangrène gazeuse. Plaie de l’avant pied gauche pour gangrène gazeuse. Plaie superficielle du bras droit. Blessure reçue le 7 mars 1915 à […] [signé : Watanabé] – N° de l’acte d’état-civil : 781, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°15) PETIT Elisé Léonce, soldat de 2e classe du 128e régiment d’infanterie. Né le 17 février 1889 à La Thieuloye (Pas-de-Calais), fils de [PETIT] Charles et de LEFEVRE Pulcherie, domiciliés à La Comté, [R.E. : par Houdain] (Pas-de-Calais). [Célibataire ?]. Entré le 30 mars 1915 [R.E. n°122] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 22 avril 1915 à 23h 1/2 – Plaie par éclat d’obus cuisse droite et anus. Blessure reçue le 4/03/15 à Mesnil. [Signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’Etat-civil : 832. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°16) VILLAIN Maurice Albert, soldat de 2e classe du 142e régiment d’infanterie. Né le 3 septembre 1894 à Douai (Nord), fils de [VILLAIN] Alfred Camille et de BUF Maria demeurant à Douai (Nord). Entré le 30 mars 1915 [R.E. n° 129, M. Roullot Jean-Marie, 32 avenue de Fredy à Villemomble] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 26 avril 1915 à midi. Blessé le 12 mars 1915 à Beauséjour par éclat d’obus jambe gauche, pied et genou droit. Amputation de la jambe gauche pratiquée le 19 avril 1915, [signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’état-civil : 880, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°17) ADE Georges Edmond, soldat de 1ère classe du 329e régiment d’infanterie. Né le 14 février 1884 à Oherville (Seine Inférieure), fils de [ADE] Pierre Léopold et de PAIN Blanche Alexandrine, décédée, domiciliés à Yvetot, rue des Jardins (Seine Inférieure). Marié à GORON Lucie domiciliée au Havre, rue Reine Berthe (Seine Inférieure). Entré le 15 mai 1915 [R.E. n° 259] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 23 mai 1915 à 16 heures. Pied gauche enlevé et plaie pénétrante pied droit. Blessure reçue sur le champ de bataille, [signé : Motéki] – N° de l’acte de l’état-civil : 1080, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°18) PERNET Charles, soldat de 2e classe du 129e régiment d’infanterie. Né le 31 janvier 1879 à Matton-Clemency (Ardennes), fils de [PERNET] Lucien et de Clémentine HAHAN, domiciliés à Sedan, rue du Calvaire (Ardennes). Marié à Françoise BIGNERTE, domiciliée à Montreuil-sous-Bois, 36 rue de Vincennes. Entré le 2 juin 1915 [R.E. n°314] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 3 juin 1915 à 4 heures du matin. Plaies multiples jambe et main gauches. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Motéki] – N° de l’acte de l’état-civil : 1171, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°19) DUMORT Gabriel Louis Léon, caporal au 160e régiment d’infanterie. Né le 6 décembre 1894 à Argenteuil (Seine-et-Oise), fils de [DUMONT] Gabriel Jules Léon et de feue Eugénie Lainé, domiciliés à Argenteuil, 5 rue Saint-Germain (Seine-et-Oise). Entré le 15 mai 1915 [R.E. n° 277] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 10 juin 1915 à 5h. matin – Plaie par balle au flanc droit. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé] – N° de l’acte à l’état-civil : 1221. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°20) LERAY Léon, caporal au 241e régiment d’infanterie. Né le 13 mars 1886 à Dingé (Ille-et-Vilaine), fils de feu [LERAY] Emmanuel, et de Rosalie SAUVAGE, domiciliés à Dingé [R.E. : aux Champs-Thébault] (Ille-et-Vilaine), [célibataire]. Entré le 18 juin 1915 [R.E. n° 327] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 26 juin 1915 à 5h du matin. Amputation jambe droite. Blessure reçue sur le champ de bataille [signé : Watanabé]. N° de l’état-civil : 1326. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°21) LANDAIS François Marie, soldat de 1ère classe au 41e régiment d’infanterie. Né le 6 octobre 1889 à Rennes (Ille-et-Vilaine), fils de [LANDAIS] François et de Marie-Louise HUREL, domiciliés à Rennes, 6 rue Jules-Simon (Ille-et-Vilaine) [Célibataire ?]. Entré le 21 juin 1915 [R.E. n°348] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 2 juillet 1915 à 04H soir. Plaie front. Blessure reçue sur le champ de bataille [signé : Moteki]. N° de l’acte de l’état-civil : 1359. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°22) BERNIER Pierre Marie. Soldat de 2e classe au 270e régiment d’infanterie. Né le 30 juin 1887 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), fils de [BERNIER] Eugène Marie et de Marie Françoise Jeanne MORICE, domiciliés à Fontaine-Tuhaud (Loire-Inférieure). Entré le 21 janvier 1915 [R.E. n°354] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 16 août 1915 à 7 h. du matin. Plaies au genou gauche et front par éclats d’obus. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé]. N° de l’acte de l’état-civil : 1600. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°23) BLONDY Albert, caporal au 32e régiment d’infanterie. Né le 8 mai 1892 à Lubersac (Corrèze), fils de BLONDY Pierre et de feue Françoise TERRASSE domiciliés à La Crèche (Deux-Sèvres). Entré le 21 juin 1915 [R.E. n° 352] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 26 août 1915 à 4h. du matin. Fracture clavicule par éclat. Blessure reçue sur le champ de bataille [signé : Moteki] – N° de l’acte d’état civil : 1637, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°24) LEGAL Mathurin, 2e classe au 102e régiment d’infanterie. Né le 23 août 1878 à Moréac (Morbihan), fils de feu LEGAL Joachim et de feue Marie GIGADOT. Entré le 1er août 1915 [R.E. n° 393 : Blessé le 6 janvier 1915 à Crouy. Prisonnier de guerre rapatrié d’Allemagne via la Suisse, vient de l’hôpital complémentaire n°16 de Lyon, « n’a pas voulu laisser d’adresse »] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 8 septembre 1915 à 6h. du matin. Amputation cuisse droite consécutive à plaie par schrapnell. Amputation 4 orteils pied gauche, suite à gelure. Blessures reçues sur le champ de bataille [signé : Moteki] – N° de l’acte de l’état civil : 1712, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France.[ne figure pas au fichier MDH]

(N° 25) BRAJON Bernard, soldat de 2e classe au 142e régiment d’infanterie. Né le 1er mars 1892 à Saint-Chély-d’Apcher (Lozère), fils de BRAJON Félix et de feue Philomène CHYLA domiciliés à Saint-Chély-d’Apcher (Lozère). Célibataire. Entré le 1er août 1915 [R.E. n° 392 : blessé le 18 août 1914 en Alsace, prisonnier de guerre rapatrié d’Allemagne, via l’hôpital auxiliaire n°21, école Ozanam de Lyon] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Décédé le 14 septembre 1915 à 7h. du matin – Balle épaule droite avec lésion moelle épinière ayant déterminé paraplégie complète avec incontinence de la vessie et des matrices. Blessure reçue sur le champ de bataille [signé : Watanabé] – N° de l’acte d’état civil : 1743. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°26) TIREL Pierre, 2e classe du 1er régiment d’infanterie coloniale. Né le 21 octobre 1888 à Bourg-des-Comptes (Ille-et-Vilaine), fils de [TIREL] Pierre et de Marie-Ange ROUILLER, domiciliés à Bourg-des-Comptes, aux Hautes Rivières (Ille-et-Vilaine), célibataire - Entré le 18 septembre 1915 [R.E. n° 430 : blessé le 8 septembre 1915 à Souain, passé par l’hôpital de Châlons] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 30 septembre 1915 à 11 h. le matin – Plaie genou droit par éclat d’obus. Blessure reçue sur le champ de bataille [signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’état civil : 1834. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°27) FAVIER Jean, 1ère classe du 35e régiment d’infanterie. Né le 16 mars 1881 à Béréziat (Ain), fils de [FAVIER] Joseph Marie, décédé et de feue Philomène BOYER. Marié à Henriette SAUNIER domiciliée à Saint-Etienne-de-Reyssouze (Ain) – Entré le 2 octobre 1915 [R.E. n° 530 : blessé le 25 septembre 1915 à Souain] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 3 octobre 1915 à 2h. du matin – Eclat d’obus hanche gauche. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Motéki] – N° de l’acte de l’état-civil : 1848. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N° 28) TURQUIN Julien Ernest, sergent au 19e bataillon de chasseurs à pied. Né le 4 juin 1891 à Saint-Quentin (Aisne), fils de TURQUIN Julienne Emmerline veuve Mahieux, domiciliés à La-Capelle-en-Thiérache (Aisne). Entré le 29 septembre 1915 [R.E. n° 498 : blessé le 27 septembre 1915 à Souain] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Fracture cuisse droite par balle et plaie épaule droite. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’état-civil : 1954, mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°29) BARBET Pierre Alphonse, soldat de 2e classe au 171e régiment d’infanterie. Né le 25 septembre 1895 à Le Plantay (Ain), fils de [BARBET] Jean et de Marie FAVRE, domiciliés à Bouligneux [par Villars] (Ain). Célibataire – Entré le 29 septembre 1915 [R.E. n° 496 : blessé le 27 septembre 1915 à Souain] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais). Célibataire – Décédé le 17 octobre 1915 à 6h. du matin – Plaie fesse droite par balle. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’état-civil : 1976. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°30) PATUREL Fernand Léonce Marie, soldat de 2e classe au 103e régiment d’infanterie. Né le 2 septembre 1895 à Surtauville (Eure), fils de [PATUREL] Auguste Alfred et de Angella Joséphine BLONDEL, domiciliés à Louviers, 40 faubourg de Rouen (Eure). Entré le 4 octobre 1915 [R.E. n°537 : Blessé le 29 septembre 1915 à Saint-Hilaire] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 19 octobre 1915 à 4h. du matin – Eclat d’obus à l’épaule et poumon droit. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’état civil : 1995. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°31) DOUILLY Gustave, soldat de 2e classe au 273e régiment d’infanterie. Né le 28 mars 1880 à Lillers (Pas-de-Calais), fils de feu [DOUILLY] Flory et de feue Sophie MOURIEUX. Marié à Céline DECROIX, domiciliée à Auchel [R.E. : 122 rue de la Côte] (Pas-de-Calais) - Entré le 10 octobre 1915 [R.E. n° 576 : Blessé le 5 octobre 1915 à Souain] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 24 novembre 1915 à 4h. du matin – Fracture fémur droit par éclat d’obus. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé] – N° de l’acte de l’état civil : 2241. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N° 32) BOUTET Florent Maximin Alexis, soldat de 2e classe du 52e régiment d’infanterie coloniale. Né le 12 octobre 1889 à Saint-Gervais-les-Marais (Vendée), fils de feu [BOUTET] Louis Florent et de Joséphine Rose Denis, domiciliés à Saint-Gervais (Vendée), célibataire. – Entré le 29 septembre 1915 [R.E. n° 494 : blessé le 28 septembre 1915 à Souain] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 4 décembre 1915 à 9h. du matin – Plaie poumon gauche par éclat. Blessure reçue sur le champ de bataille. [signé : Watanabé] – N° de l’acte d’état-civil : 2303. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°33) COUTAREL Gustave Arthur René, Brigadier au 37e régiment d’artillerie. Né le 7 octobre 1893 à Meilhaud (Puy-de-Dôme), fils de feu [COUTAREL] Gabriel et de Rosalie THIEULON domiciliés à Paris, 207 boulevard Saint-Germain (Seine). Célibataire – Entré le 18 février 1916 [R.E. n° 726 : blessé le 8 janvier 1916 à Souain] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais)- Décédé le 9 mars 1916 à 9h. du soir – Amputation main gauche plaie main droite et trépanation frontale par éclats. Blessures reçues sur le champ de bataille. [signé : Motéki] – N° de l’acte de l’état civil : 496. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N°34) BONIFACE Frontin, soldat de 2e classe du 31e bataillon de chasseurs à pied. Né le 4 janvier 1895 à Vindelle (Charente), fils de [BONIFACE] Clair[e] et de feue Anna ROUGIER, domiciliés à Vitrac et Saint-Vincent (Charente). Célibataire. Entré le 5 avril 1916 [R. E. n° 784 : blessé le 12 mars 1916 à Vaux, près de Verdun] à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 12 juin 1916 à 9h. du matin – Fracture crane et plaie jambe droite par éclats d’obus. Blessures reçues sur le champ de bataille. [signé : Motéki] – N° de l’acte d’état civil : 1206. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

(N° 35) MARECHAL Jules Emmanuel Henri, maréchal des logis au 46e régiment d’artillerie. Né le 20 février 1891 à Saulces-Monclin (Ardennes), fils de feu [MARECHAL] Jules Walter Délia et de BARON Célina Amandine Emma, domiciliés à Verzy (Marne). Célibataire – Entré le 19 janvier 1916 (R.E. n° 700 : blessé le 26 novembre 1915 à Souain (Marne)) à l’hôpital bénévole n° 4bis de Paris (hôpital japonais) – Décédé le 22 juin 1916 à midi – Amputation avant-bras gauche. Fracture genou gauche et doigt main droite par éclats. Blessures reçues sur le champ de bataille [signé : Watanabé] - N° de l’état civil : 1275. Mairie du 8e arrondissement. Mort pour la France. [figure au fichier MdH]

J'invite les personnes, chercheurs, généalogistes susceptibles de connaître ces soldats de prendre contact avec moi : via le point "contact" en début d'article ; en ajoutant un commentaire ou en consultant le lien vers l'irremplaçable forum Pages 14-18 dans lequel cette recherche a déjà fait l'objet de plus d'une vingtaine d'échanges passionnants et de plusieurs centaines de consultations... à ce jour.

Merci à tous.

Je profite de l'occasion pour remercier les abonnés de leur confiance
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CONFERENCE SUR LE SERVICE DE SANTE MILITAIRE... Nice, le 12 avril 2014.

24 Mars 2014 , Rédigé par François OLIER Publié dans #Centenaire

CONFERENCE SUR LE SERVICE DE SANTE MILITAIRE... Nice, le 12 avril 2014.

L’A.G.A.M. (Association Généalogique des Alpes-Maritimes), soutenue par le comité du centenaire du Conseil général des Alpes-Maritimes organise les 11 - 12 - 13 avril 2014, à Nice, au Palais des Rois Sardes, la 1ère Rencontre Généalogique Nationale sur la Grande Guerre qui est soutenue par la Fédération Française de Généalogie (F.F.G.).

A l’occasion de cette « Rencontre » nationale, je proposerai à l’invitation de l’A.G.A.M. et de son équipe du projet « Bleuets » une conférence, le samedi 12 avril 2014, après-midi, sur le Service de santé militaire en 1914-1918. Un vaste sujet… qui sera plus particulièrement axé sur l’organisation et le fonctionnement du Service dans les zones des armées et de l’intérieur (hospitalisation militaire), complété par un focus sur les personnels sanitaires, en particulier, infirmiers et infirmières.

Vous en saurez plus, sur le programme, en consultant ces liens :

http://www.agam-06.org/new%20index%202013.htm

http://leblog-ffg.over-blog.org/article-1ere-rencontre-genealogique-nationale-sur-la-grande-guerre-122662266.html

http://www.cg06.fr.

A Bientôt, à Nice, le 12 avril…

François OLIER

.

« D’un projet à une rencontre nationale  ... L’équipe du projet Bleuets vous propose de se  rencontrer afin d’échanger nos expériences pour transmettre la mémoire de nos ancêtres Poilus.
Nous souhaitons grâce cet évènement susciter l’intérêt des associations qui réalisent ou envisagent des projets mémoriels.
Pour cela nous mettons à leur disposition des stands et des temps de parole pour présenter leurs actions respectives.
Les intervenants vont nous permettre de mieux découvrir le côté humain de cette guerre.
Nous aurons à notre disposition une salle de conférences de 200 places, un espace pour les ateliers de 45 places, bureaux et salons.
Nous vous proposons dans cette brochure le pré programme de ces journées d’histoire et de généalogie (sous réserve de modifications).

Toutes les conférences, animations, expositions sont gratuites.
Association Généalogique des Alpes-Maritimes
Archives départementales des Alpes-Maritimes 
Centre administratif départemental 
Route de Grenoble 
06206 NICE CEDEX 3 »
Organisation.AGAM@gmail.com
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TOME 4 DES HOPITAUX MILITAIRES… EST SORTI…

16 Mars 2014 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

TOME 4 DES HOPITAUX MILITAIRES… EST SORTI…

Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918

France sud-est, 500 communes, 1950 hôpitaux militaires

François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu

Notre tome 4 annoncé depuis l’année dernière commence à être distribué aux souscripteurs ce week-end… Je reste avec Jean-Luc Quénec’hdu à votre disposition, comme pour les précédents volumes, et celui à venir… pour correspondre sur les 10 000 hôpitaux militaires et les marques postales de la Grande Guerre.

Merci à tous pour votre confiance et aux éditions Ysec d’avoir relevé en 2007 ce pari insensé d’un répertoire national des hôpitaux militaires de la Guerre de 1914-1918, en cinq volumes… Une gageure en passe de se réaliser.

A 2015 pour le cinquième et dernier volume. Mais avec nous, vous savez depuis longtemps que la patience est une règle d’or…

LES TOMES 1 ET 3 SONT EPUISES CHEZ L'EDITEUR.
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RECHERCHE TV A PARIS : HOPITAL JAPONAIS 1915-1916…

6 Mars 2014 , Rédigé par François OLIER Publié dans #Centenaire

RECHERCHE TV A PARIS : HOPITAL JAPONAIS 1915-1916…

Hôpital bénévole de la Croix-Rouge japonaise, à l’hôtel Astoria de Paris.

La chaîne de télévision publique japonaise N.H.K. (Nippon Hoso kyokai) prépare un reportage en France, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, sur l’hôpital de la Croix-Rouge japonaise de Paris (hôpital bénévole n°4bis) implanté dans les locaux de l’hôtel Astoria, 1 rue de Presbourg et avenue des Champs-Elysées, lequel a fonctionné, du 15 février 1915 au 1er juillet 1916.

La N.H.K. cherche à rencontrer les familles de blessés français hospitalisés dans cette formation hospitalière, au plateau chirurgical ultra moderne pour l’époque, ainsi que les descendants des personnels hospitaliers (infirmiers de la 22e section d’infirmiers militaires (S.I.M.), infirmières bénévoles françaises, etc.) qui ont pu y travailler et qui disposeraient d’objets ou de documents susceptibles d’illustrer cet épisode peu connu de l’action humanitaire en France de notre allié japonais.

Pour situer son fonctionnement : l’hôpital bénévole n°4 bis, à l’hôtel Astoria, mis sous séquestre dès 1914, a accueilli successivement des services hospitaliers de la Croix-Rouge britannique (1914-1915), de la Croix-Rouge japonaise (1915-1916) puis de nouveau, de la Croix-Rouge britannique, fondation de lord et de lady Michelham (1916-1918).

Je vous saurais gré de bien vouloir relayer mon appel, en raison des courts délais impartis par la réalisation du reportage en France. Me contacter. Après vérification de la fiabilité des témoignages je m’effacerai pour laisser la place au chargé de production japonais. – Bien cordialement. François OLIER (courriel de contact en haut de la page d’accueil du blog).

Vous pouvez suivre l'avancée de la recherche, en consultant le forum Pages 14-18

INFO : Sortie du reportage au Japon, le 9 mai 2014.

Mise à jour : 16 avril 2014.
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