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Hôpitauxmilitairesguerre1418 - Santé Guerre

LES J.M.O. DES AMBULANCES (1914-1918), AU VAL-DE-GRACE (1er au 5e CA)

25 Novembre 2013 , Rédigé par François OLIER Publié dans #recherche archives documentation

Je propose au lecteur, dans les livraisons à venir, des notes relevées dans les années 1995 au musée du service de santé des armées, lesquelles précisent les journaux des marches et opérations conservés dans leurs fonds. Ces informations peuvent avoir – encore - un grand intérêt pour le chercheur à la recherche d’éléments sur ces formations sanitaires dont les JMO ne sont pas encore numérisés par le ministère de la Défense...

Ces JMO peuvent être consultés, sur place à Paris et sur rendez-vous : au Musée du service de santé des armées, 1 place Alphonse Laveran, 75230 Paris-cedex 05.

Classification des ambulances de la Guerre 1914-1918 :

« Les ambulances furent affectées à leur mise sur pied, à raison théoriquement d’une par division de cavalerie ; deux, par division d’infanterie ; seize, par corps d’armée…

On identifiait ces ambulances par une fraction dont le numérateur représentait un numéro d’ordre, et le dénominateur, le n° de la grande unité de rattachement. Exemple : 1/137, ambulance n° 1 de la 137e DI ; 5/5, ambulance n° 5 du 5e CA.

Toutefois cette belle architecture ne prévalait que pour le jour de la mobilisation, de la mise sur pied et pour les quelques jours et semaines qui suivirent. Rapidement, lors de la « bataille des frontières » et d’une manière générale lors des mouvements de la « Course à la mer », le rattachement mécanique aux grandes unités (GU) fut bouleversé. Aussi est-il illusoire – comme on peut le lire encore trop souvent – de vouloir rattacher une ambulance quelconque – à de rares exceptions – à l’épopée d’une grande unité durant la Grande Guerre. L’histoire de chaque ambulance doit être singularisée et c’est ce qui fait toute la difficulté du suivi de leurs pérégrinations sur les théâtres de guerre.

Ce rattachement évolua rapidement. Il suffit de consulter quelques journaux de marches et opérations (JMO) pour s’en convaincre. Dans un premier temps l’on individualisa l’ambulance en tant que formation sanitaire sans jamais la rattacher à un CA organique qui pouvait se situer à des centaines de kilomètres de l’ambulance déployée au sein d’un nouveau CA. L’on choisit alors de l’identifier par l’appellation générique de « groupe » en lieu et place de CA. Exemple : 10/12, ambulance n° 10 du 12e groupe [initialement, en 1914, 12e CA] » (Olier F, Quénec’hdu JL, Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, III, 20-21).

 

Ambulances du 1er corps d’armée (1914), devenues ambulances du 1er groupe (1914-1918) :

Ambulance 1/1 – 1 vol. JMO du 3/08/14-1915.

Ambulance 2/1 – 1 vol. (3/08/14-1916).

Ambulance 3/1 – 1 vol. (22/03/16-1/11/19).

Ambulance 4/1 – 1 vol. (12/11/16-31/12/16) ; 1 vol. (01/01/17-28/07/18) ; 1 vol. (29/07/18-1/01/19).

Ambulance 5/1 – 1 vol. (3/08/14-13/03/16) ; 1 vol. (14/03/16-9/02/18) ; 1 vol. (10/02/18-7/05/19).

Ambulance 6/1 – 1 vol. (4/08/14-14/07/17) ; 1 vol. (15/07/17-16/01/19) – reg. en double (04/12/17-mars 18).

Ambulance 7/1 – 1 vol. (4/08/14- 31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/18).

Ambulance 8/1 – JMO manquant

Essai de reconstitution des journaux des marches et opérations manquants en totalité au musée du service de santé des armées au Val-de-Grâce à Paris, effectué, d’après les registres de l’état civil aux armées conservés aux archives nationales ; ces registres, intéressant les ambulances et les formations sanitaires de campagne, ont fait l’objet de propositions de localisation, classées alphabétiquement, transcrites sur ce blog.

Ambulance n° 8/1 – 1er corps d’armée (août 1914) : Année 1914, 17 août 1914 : Merlemont (Namur, Belgique) où elle sert de Point d’embarquement par voie ferrée en gare, du 17 au 20 août (DSS/1CA, 26N 11/16) ; 4 septembre 1914 : Villeneuve-lès- Charleville (Marne) ; 21 au 30 septembre 1914 : Roucy (Aisne) où elle fonctionne comme ambulance immobilisée en remplacement d’ambulances du 18CA, fait mouvement le 30 septembre (DSS/1CA, 26N 11/16) – année 1915, 6 au 15 avril 1915 : Ronvaux (Meuse) – année 1916, 3 février 1916, Châlons-sur-Vesle (Marne) ; 3 mai au 17 juillet 1916 : Meurival (Aisne) ; 18 novembre 1916 : Souain (Marne) – année 1917, 24 juillet au 28 novembre 1917 : Zuid’his (Belgique) – année 1918, 27 janvier au 23 mars 1918 : Beaurieux (Aisne) ; 4 mai au 4 décembre 1918 : Senoncourt (Ferme de Maujouy, Meuse) ; 6 août au 8 octobre 1918 : Betz (Oise) ; 2 novembre 1918 au 20 janvier 1919 : Laon (Aisne).

Ambulance 9/1 – JMO manque avant le 5/05/16 ; 1 vol. (5/05/16-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-27/01/18) ; (27/05/18-01/03/19).

Ambulance 10/1 – JMO manquant.

Essai de reconstitution : 1er corps d’armée (août 1914) : Année 1914, 6 avril 1914 au 13 juin 1916 : Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais) - année 1916, 13 juin 1916 au 21 juillet 1916, Baleicourt, (Verdun, Meuse) ; 28 octobre 1916 au 23 novembre 1916 : Oigny (Aisne) ; 23 novembre 1916 au 27 février 1917, Cappy (Somme) – année 1917, 27 février 1917 au 6 avril 1917, Somme-Bionne (Marne) ; 9 au 12 mars 1917, Beauséjour (Marne) ; 6 avril 1917 au 23 mars 1918, Cuperly (Marne) ; 17 avril 1917 au 2 août 1917, Suippes (Marne) ; 20 mai 1917 au 3 décembre 1917, Somme-Suippe (Marne).

Ambulance 11/1 – 1 vol. (6/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/19-7/01/19).

Ambulance 12/1 – 1 vol. (3/08/14-29/04/18).

Ambulance 13/1 – JMO manquant avant le 22/04/15 ; 1 vol. (22/04/15-31/01/19).

Ambulance 14/1 – JMO manquant

Essai de reconstitution : 1er corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 15 septembre 1914 au 23 décembre 1917 : Jonchery-sur-Vesle (Marne).

Ambulance 15/1 – 1 vol. (6/08/14-29/12/16) ; (17/01/17-31/12/17) ; JMO manque après le 1/01/18.

Ambulance 16/1 – 1 vol. (5/08/14-20/03/19).

A consulter : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ :

Les JMO du Service de santé du 1er Corps d’armée : Direction (1/08/14-25/02/19), 26N 101/16 à 26N 101/19.

 

Ambulances du 2e corps d’armée (1914), devenues ambulances du 2e groupe (1914-1918) :

Ambulance 1/2 – 1 vol. (2/08/14-31/12/18) ; double (2/08/14-22/09/14).

Note : On retrouve des éléments du « JMO » de l’ambulance 1/2 dans le JMO du service de santé de la 4e DI (26N 267/16 [en ligne]) cahier ms. du médecin major de 1ère classe Meyer, médecin-chef de l’hôpital de Laon, comprenant des notes sur a) l’ambulance 1/2 (2/08/14-1/10/15) ; à partir du 23/09/14, GBC 2 ; à partir du 22/05/15, journal du médecin divisionnaire de la 4e DI.

Ambulance 2/2 – 1 vol. (01/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (01/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-31/12/18).

Ambulance 3/2 – 1 vol. (1/08/14-12/05/15) ; 1 vol. (14/05/15-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-26/01/19).

Ambulance 4/2 – JMO manquant.

Essai de reconstitution : 2e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 23 au 25 août 1914 : Montmédy (Meuse) – année 1918, 20 juin au 27 octobre 1918 : Pierrefitte-sur-Aire.

Ambulance 5/2 – 1 vol. (2/08/14-15/03/19).

Ambulance 6/2 – JMO manquant avant le 20/09/14 ; 1 vol. (20/09/14-15/04/15) ; 1 vol. (16/04/15-16/11/16) ; 1 vol. (16/11/16-28/02/19).

Ambulance 7/2 – 1 vol. (3/08/14-18/07/16) ; 1 vol. (19/07/16-17/08/18) ; JMO manquant après le 17/08/18.

Ambulance 8/2 – 1 vol. (2/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-29/12/18) ; JMO manquant après le 30/12/18.

Ambulance 9/2 – 1 vol. (8/08/14-29/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-8/01/19).

Ambulance 10/2 – 1 vol. (3/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-25/01/19).

Ambulance 11/2 – 1 vol. (5/08/14-10/03/19).

Ambulance 12/2 – JMO manquant avant le 3 février 1915 ; 1 vol. (3/02/15-15/11/18) ; Manque après le 16/11/18.

Ambulance 13/2 – 1 vol. (9/08/16-31/12/16) ; 1 vol. (21/08/17-8/02/19).

Ambulance 14/2 – JMO manquant.

Essai de reconstitution : 2e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 27 novembre 1914 au 2 août 1916 : Verneuil (Marne) – année 1916, le 17 juin 1916 : Vandières (Marne) ; 4 octobre 1916 au 8 février 1917 : Loupeigne (Aisne) – année 1917, 10 novembre 1917 au 7 avril 1918 : Vierzy (Aisne).

Ambulance 15/2 – 1 vol. (3/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-28/02/19) ; 1 double (3/08/14-31/12/17).

Ambulance 16/2 – 1 vol. (9/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-25/12/18).

A consulter : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ :

Les JMO du Service de santé du 2e Corps d’armée : Direction (1/08/14-04/03/19), 26N 105/1 à 26N 105/10 - Groupe de brancardiers de Corps (GBC) (3/08/14-16/01/19), 26N 105/11 à 26N 105/12 – Groupe des sections d’hospitalisation non affectées (7/08/14-31/12/17), 26N 105/13 à 26N 105/14.

 

Ambulances du 3e corps d’armée (1914), devenues ambulances du 3e groupe (1914-1918) :

Ambulance 1/3 – 1 vol. (2/08/14-21/12/18).

Ambulance 2/3 – 1 vol. (1/08/14-15/02/19).

Ambulance 3/3 – 1 vol. (3/08/14-1/09/18) ; 1 vol. (1/09/18-28/02/19).

Note : Le député Georges Legros a appartenu à cette ambulance : Médecin au front, Georges Legros, témoin de la Grande Guerre, présentation d'Anne-Marie Slézec, éd. Sutton et Museum éd., 2018, 176 p.

Ambulance 4/3 – 1 vol. (7/08/14-5/07/15) ; 1 vol. (5/07/15-28/06/16) ; 1 vol. (30/06/16-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-15/02/19).

Ambulance 5/3JMO manquant.

Essai de reconstitution : 3e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 8 au 18 septembre  1914 : Bouchy-le-Repos (Marne) ; 20 décembre 1914 au 14 mai 1915 : Romain (Marne) – année 1915, 5 juillet au 8 octobre 1915 : Frevin-Capelle (Pas-de-Calais) ; 8 décembre 1915 au 19 février 1916 : Fouilloy (Somme) – année 1916, 8 avril 1916 au 29 mai 1916, Dugny (Meuse) ; 27 juillet 1916 au 5 février 1917 : Sommedieue – année 1917, 29 juin 1917 au 19 août 1917 : Longueval (Aisne) – année 1918, 23 mars 1918 au 1er avril 1918 : Suippes (Marne).

Ambulance 6/3 – 1 vol. (8/08/14-11/01/19).

Ambulance 7/3 – 1 vol. (8/08/14-30/11/17) ; 1 vol. (1/12/17-28/02/19).

Ambulance 8/3JMO manquant.

Essai de reconstitution : 3e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 17 au 21 septembre 1914 : Hermonville (Marne) ; 21 septembre 1914 au 10 juin 1915 : Prouilly (Marne) – année 1915, 10 juin 1915 au 1er juillet 1916, Damery (Marne).

Ambulance 9/3 – 1 vol. (9/08/14-16/02/15) ; 1 vol. (17/02/15-7/12/15) ; 1 vol. (8/12/15-9/05/16) ; 1 vol. (10/05/16-2/02/18) ; 1 vol. (3/02/18-14/04/19).

Note : Georges Duhamel (1884-1966) dans Vie des martyrs. Paris : Mercure de France, 1917, 229 p. témoigne de son vécu de chirurgien à l'ambulance 9/3 ; et de nombreuses mentions dans sa correspondance (juin 1915-octobre 1916) : Georges et Blanche Duhamel, Correspondance de guerre 1914-1919, t.1, août 1914-décembre 1916. Coll. Bibliothèque des correspondances, mémoires et journaux, 32, Genève : H. Champion, 2007, 1422 p. - Albert Martin a été médecin-chef de cette ambulance : Un énergique et enthousiaste "Homme de coeur" rouennais : Albert Martin (1866-1948). Souvenirs d'un chirurgien de la Grande Guerre. Luneray : Bertout, Coll. La Mémoire normande, 1996, 239 p.

Ambulance 10/3 – JMO manquant.

Essai de reconstitution : 3e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 28 septembre 1914 au 24 juillet 1918 : Chenay (Marne) – année 1918, 24 juillet au 26 août 1918 : Ecouen (Val d’Oise).

Ambulance 11/3 – 1 vol. (4/08/14-30/04/17) ; 1 vol. (1/05/17-15/01/19).

Ambulance 12/3 – Manque avant le 04/09/15 – 1 vol. (04/09/15-31/01/16) – manque entre le 1/02/16 et le 26/05/18 - 1 vol. (27/05/18-3/12/18).

Ambulance 13/3 – 1 vol. (12/08/14-23/01/18) - Manque depuis le 24/01/18.

Ambulance 14/3 – 1 vol. (5/08/14-9/10/17) – Manque depuis le 10/10/17.

Ambulance 15/3 – JMO manquant.

Essai de reconstitution : 3e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 16 octobre 1914 au 19 avril 1917 : Jonchery-sur-Vesle (Marne) – année 1918, 8 décembre 1918 au 11 janvier 1919 : Reims (Marne).

Ambulance 16/3 – 1 vol. (5/08/14-30/08/16) ; 1 vol. (31/08/16-19/01/17) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-1/03/19).

 

A consulter : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ :

Les JMO du Service de santé du 3e Corps d’armée : Direction (5/08/14-3/08/19), 26N 108/6 à 26N 108/10 - Groupe de brancardiers de Corps (GBC) (9/08/14-16/01/19), 26N 108/11.

 

Ambulances du 4e corps d’armée (1914), devenues ambulances du 4e groupe (1914-1918) :

Ambulance 1/4 – JMO manquant.

4e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 24 août 1914 : Vezin (Meurthe-et-Moselle) ; 30 octobre au 11 novembre 1914 : Arvillers (Somme) – année 1915, 22 février au 1er avril 1915 : Suippes (Marne) ; 14 avril au 14 octobre 1915 : Mourmelon-le-Petit (Marne) ; 15 au 18 septembre 1915 : Berneuil (Oise) – année 1916, 9 janvier au 15 août 1916 : Braux-Sainte-Cohière (Marne) ; 31 août 1916 au 11 octobre 1918 : Verdun (Meuse) – année 1917, 28 janvier 1917 à août 1917 : Baccarat (Meurthe-et-Moselle).

Ambulance 2/4 – 1 vol. (6/08/14-31/08/15) ; 1 vol. (1/09/15-29/06/17) – Manque depuis le 30/06/17.

Ambulance 3/4 – 1 vol. (7/08/14-10/02/19) – 1 double (2/08/14-25/09/15).

Ambulance 4/4 – 1 vol. (3/08/14-26/12/15) ; 1 vol. (27/12/15-mai 1918) – Manque depuis mai 1918.

Ambulance 5/4 – 1 vol. (3/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-14/11/18).

Ambulance 6/4 – 1 vol. (2/08/14-31/12/16) – Manque depuis le 01/01/17.

Ambulance 7/4 – 1 vol. (8/08/14-7/01/19).

Ambulance 8/4 – 1 vol. (3/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) - Manque depuis le 1/01/18.

Ambulance 9/4 – 1 vol. (2/08/14-30/03/18) ; 1 vol. (2/04/18-4/01/19).

Ambulance 10/4 – 1 vol. (15/08/14-01/01/19).

Ambulance 11/4 – 1 vol. avec pièces annexes (16/08/14-23/02/19).

Ambulance 12/4 – 1 vol. (16/08/14-6/03/18) ; double (16/08/14-6/04/18) - Manque après le 6/04/18.

Ambulance 13/4 – 1 vol. (16/08/14-30/01/18) ; 1 vol. (1/01/18-19/09/18) – Manque après le 20/09/18.

Ambulance 14/4 – 1 vol. (4/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17).

Ambulance 15/4 – 1 vol. (4/08/14-1/03/19).

Ambulance 16/4 – 1 vol. (4/08/14-10/06/18) ; 1 vol. (11/06/18-10/03/19).

 

A consulter : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ :

Les JMO du Service de santé du 4e Corps d’armée : Direction (7/08/14-10/03/19), 26N 113/1 à 26N 113/12 - Groupe de brancardiers de Corps (GBC) (2/08/14-16/01/19), 26N 113/13 à 26N 113/16 – Groupe des sections d’hospitalisation non affectées (6/08/14-9/08/17), 26N 113/17.

 

Ambulances du 5e corps d’armée (1914), devenues ambulances du 5e groupe (1914-1918) :

Ambulance 1/5 – 1 vol. (2/08/14-31/12/18).

Ambulance 2/5 – 1 vol. (18/08/14-19/01/17) ; 1 vol. (20/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-31/12/18).

Ambulance 3/5 – 1 vol. (7/08/14-15/12/18).

Ambulance 4/5 – 1 vol. (3/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-28/02/19).

Ambulance 5/5 – 1 vol. (2/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-27/02/19).

Ambulance 6/5 – 1 vol. (6/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-6/07/18).

Ambulance 7/5 – 1 vol. (2/08/14-1/01/17) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-25/11/18).

Ambulance 8/5 – Manque avant le 1/02/16 – 1 vol. (1/02/16-25/01/19).

Ambulance 9/5 – 1 vol. (14/08/14-6/07/15) ; 1 vol. (7/07/15-14/10/15) ; 1 vol. (15/10/15-30/06/16) ; 1 vol. (1/07/16-10/01/19).

Ambulance 10/5 – 1 vol. (14/08/14-31/12/15) – Manque depuis le 1/01/16.

Ambulance 11/5 – JMO manquant

Essai de reconstitution : 5e corps d’armée (août 1914) - Année 1914, 9 au 18 septembre 1914 : Venise (Meuse) ; 13 septembre 1914 au 19 mai 1918 : Laheycourt (Meuse) ; 18 septembre 1914 au 29 octobre 1916 : Avocourt (Meuse) ; 6 novembre 1914 au 25 septembre 1915 : Aubreville (Meuse) ; 1er au 6 juin 1914 : Hesse (forêt de, Meuse) – année 1915, 25 septembre 1915 au 18 mai 1916 : Suippes – année 1916, 18 mai 1916 au 7 juin 1917 : Cuvilly (Château de Sechelles, Oise) – année 1917, 7 juin 1917 au 20 novembre 1917 : Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) ; 20 novembre 1917 au 18 avril 1918 : Pierrefitte-sur-Aire (Meuse) – année 1918, 26 septembre 1918 au 17 décembre 1918 : Saint-Mihiel (Meuse) ; 17 décembre 1918 au 27 août 1919 : Kreuznach (Allemagne). 

Ambulance 12/5 – 1 vol. (3/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-31/01/19).

Ambulance 13/5 – 1 vol. (14/08/14-4/01/19)

Ambulance 14/5 – 1 vol. (13/08/14-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-15/11/18).

Note : L'auteur a servi dans cette ambulance 14/5 - Journal de guerre de Jacques Le Petit : 1914-1919, Un médecin à l'épreuve de la Grande Guerre. Parçay-sur-Vienne : Anovi, 2009, 127 p.

Ambulance 15/5 – Manque avant le 7/10/16 – 1 vol. (7/10/16-9/01/19).

Note : L'auteur a servi dans cette ambulance 15/5, en Lorraine [1918] - Deschamps Paul, Mémoires de n'importe qui (1914-1919). Plessala : Association Bretagne 14-18, 1999, 52 p.

Ambulance 16/5 – 1 vol. (2/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (1/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (1/01/18-7/12/18) ; 1 vol. (4/01/19-28/04/19).

 

A consulter : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ :

Les JMO du Service de santé du 5e Corps d’armée : Direction (5/08/14-24/02/19), 26N 117/12 à 26N 117/17 - Groupe de brancardiers de Corps (GBC) (4/08/14-16/01/19), 26N 117/18 à 26N 117/22 – Groupe des sections d’hospitalisation non affectées (2/08/14-25/09/16), 26N 117/23.

A SUIVRE : ambulances (Groupes 6 à 10).

Mise à jour : 11 novembre 2018
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LE SERVICE DE SANTE 1914-1918

23 Novembre 2013 , Rédigé par François OLIER Publié dans #Centenaire

LE SERVICE DE SANTE 1914-1918
Sortie : FEVRIER 2014

Le Service de santé 1914-1918, de Marc Morillon et Jean-François Falabrègues

aux éditions Bernard Giovanangeli, de Paris

" Ce livre, bien au-delà de l’histoire du Service de santé militaire, évoque toutes les professions de santé mobilisées au cours de la Grande Guerre. Avec plus de quatre cents images dont la plupart sont inédites, l’ouvrage illustre la guerre des médecins, pharmaciens, dentistes, officiers d’administration, brancardiers, infirmières et aumôniers, tous dévoués au secours des blessés. Il permet de suivre et de comprendre le parcours des soldats depuis leur relèvement sur le champ de bataille jusqu’aux hôpitaux de l’arrière. Il sera utile à tous ceux qui, amateurs de la grande histoire ou simplement curieux de leur histoire familiale, voudront décoder les photographies et documents laissés par un aïeul, que celui-ci ait été soignant ou blessé…"

Bon de souscription

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L’HOPITAL D’EVACUATION DE MONT-NOTRE-DAME (HoE 32) SOUS LA BOTTE ALLEMANDE (27 mai-27 juillet 1918)

16 Novembre 2013 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hopitaux

L'HoE de Mont-Notre-Dame devient "Lazarettenlager"

Dans une précédente livraison j’ai proposé le témoignage du docteur Paul Hardouïn sur son service à l’hôpital d’évacuation (HoE) de Saint-Gilles occupé par les Allemands lors de l’offensive de l’Aisne (27 mai-5 juin 1918). L’HoE de Saint-Gilles de 2 405 lits avait pu alors replier ses blessés avant que les Allemands n’atteignissent la Vesle ; l’hôpital de Mont-Notre-Dame décrit dans cet article n’eut pas cette opportunité. L’HoE n° 32 de Mont-Notre-Dame, de 3 300 lits, « superbement aménagé » (Mignon) avec ses services spécialisés de stomatologie, d’oto-rhino-laryngologie et ses importantes réserves constituées en prévision d’une offensive alliée fut rapidement débordé. Avant d’être pris, le 27 mai, avec 700 blessés couchés et une grande partie de son personnel (425 sanitaires), il expédia 800 blessés à pied vers Fère-en-Tardenois.

Le témoignage de l’officier d’administration Gouachon qui suit, décrit, non sans humour et de manière imagée, chauvine et caricaturale ?, l’occupation et le pillage systématique de l’HoE n°32 par les formations sanitaires allemandes : Feldlazarette n° 22, 26, 37 et le Kriegslazarett n° 52.

L'HoE 32 pillé dans les règles... germaniques

« [p. 413](…) Si les cent docteurs et professeurs allemands qui ont vécu à l’hôpital de Mont-Notre-Dame H.O.E. 32 ne nous ont pas dissimulé leur enthousiasme de constater l’avance rapide des armées impériales, après la percée du Chemin des Dames, « Nach Paris », aucun n’a caché la surprise que lui causait la visite d’un hôpital du front magnifiquement agencé, prêt à traiter 3600 blessés, et doté des groupes [p. 414] opératoires les plus perfectionnés. Rien de semblable n’existait chez eux, avouaient-ils.

Mais l’examen des cuisines, de la dépense, du magasin d’approvisionnement de denrées, leur causa plus que de la surprise. Une mine d’or s’ouvrait devant eux ; ils l’exploitèrent sans tarder.

Le premier « stabarzt » (1) qui vînt, douze heures après notre capture, demanda de suite notre « kasino » (Popote), et nous manifesta son étonnement de voir sur notre table des gâteaux et des raisins secs. Personne ne l’invitant, il partit seul dans l’intérieur de l’H.O.E., avala un grand nombre d’œufs crus au Magasin d’approvisionnement, et revint dans mon bureau les poches bourrées de chocolat ; je n’étonnerai personne en disant que tout en parlant, il mangeait du chocolat aussi proprement qu’un bébé de dix-huit mois.

Note 1 – Les grades sont les suivants : unterarzt : médecin auxiliaire ou sous-aide-major ; Assistenzarzt : aide-major de 1ère et de 2e classe ; stabarzt : major de 2e classe ; oberstabsarzt : major de 1ère classe ou principal de 2e classe ; generalarzt : principal de 1ère classe ; generalstabsarzt : inspecteur. Les formations sanitaires comportaient en outre des « apotheker » (pharmaciens) et des inspektor, offizierstellvertreter (adjudants d’administration).

Ce médecin, attaché à l’état-major, était venu préparer le cantonnement d’une ambulance, dirigée par l’oberstabsarzt Kreglinger, vieillard honoré de la sympathie de l’Empereur, et assisté des inspektor Freier et Daberkow, fut de se rendre en corps à la popote des officiers de l’H.O.E., et de demander à manger. Il y eut ce soir-là une ingurgitation colossale de jambon, conserves, vin, etc. ; beaucoup de médecins se servaient avec les doigts dans les plats.

Le gros des troupes médicales suivit, d’abord avec le Feldlazarett bavarois n° 22, puis avec le Feldlazarett prussien n° 37, puis avec le kriegslazarett n° 52.

Les voitures du Feldlazarett bavarois n° 22 étaient à peine entrées dans l’H.O.E. que les médecins [p. 415] se préoccupaient de la question alimentation ; ils nous donnèrent deux heures pour déménager notre popote, et nous prirent bien entendu toutes nos provisions, notamment 76 boites de conserves nous appartenant en propre, « Germanos ad praedam paratos », disait Tacite.

La Kommandantur fit également rafler tout ce qu’il y avait dans les autres popotes d’officiers ; la dépense, le Magasin d’approvisionnement furent saisis, et, voisins de la principale popote de médecins allemands pendant deux mois, nous pûmes constater par la hauteur des montagnes de boites de conserves et de lait condensé notamment, que ces messieurs avaient un gros appétit.

Quand j’aurai ajouté que le « chefarzt » d’une « sanitäts-compagnie » (médecin chef d’un groupe de brancardiers) nous fit sourire en attaquant à belles dents, sans pain, une meule de gruyère, quand j’aurai dit que les diners et les beuveries du Feldlazarett bavarois n° 22 (oberstabsarzt Wintermantel, médecin chef ; Schwartz, inspektor) se prolongeaient ignominieusement jusqu’à 2 heures du matin aux sons d’un piano volé à nos infirmières, j’aurai montré suffisamment que les médecins allemands, comme tous Allemands, boivent et mangent démesurément.

Comme l’H.O.E. 32 contenait bien autre chose que des matières immédiatement consommables, les médecins allemands, animés de cette merveilleuse « appropriation par le vol » que l’on a constatée chez les officiers ennemis, s’empressèrent de remettre à neuf leur vestiaire plus qu’usagé.

Ils trouvèrent d’excellents sarraux, apprécièrent à leur valeur en particulier les culottes de velours que l’on donnait aux malades, et n’oublièrent pas que leur pays n’avait plus que des « Schuhe-ersatz » chaussures de remplacement. Je rendrai justice à l’oberstabsarzt Kreglinger, chefarzt du Feldlaz. n° 26, en disant que les chaussures que son ordonnance lui a apportées 5 ou 6 paires, je ne puis préciser étaient depuis fort longtemps dans nos magasins, aucun pied français n’étant assez colossal pour les mettre.

Je rendrai également justice au Prof. E. Sachs, de l’Université de Berlin, y demeurant Claudiusstrasse, n° 13 [p. 416] en disant qu’il nous demanda, à l’infirmière principale et à moi, la permission de prendre à l’ouvroir du fil, du coton, des bobines de toute espèce. Les infirmières ayant conservé la clef de l’ouvroir, force était à cet intellectuel de solliciter l’ouverture de la baraque ; il voulait bien voler, mais non cambrioler. Herr Professor Sachs d’ailleurs m’a demandé le secret le plus absolu sur son genre d’opérations, nécessitées par la pénurie de fils et cotons dont souffrait Mme Sachs à Berlin.

Les ambulances ne pouvant se contenter d’envoyer leur vaguemestre au Trésor et Postes avec un sac de lettres, se trouvèrent dans l’obligation de mobiliser chaque jour une voiture pour expédier les colis adressés par les médecins à leurs familles.

Chaque fois qu’un médecin partait pour aller plus à l’avant ou dans une formation d’étapes, il emportait tout le mobilier garnissant la chambre qu’il occupait, et l’on vit le pharmacien du Feldlaz. 26 déménager jusqu’aux ampoules électriques.

Quant au matériel chirurgical, je n’en parle que pour mémoire ; au 15 juillet 1918, le poste central de stérilisation, si remarquablement outillé autrefois, n’avait plus rien ou presque plus rien.

A dater du 17 juillet 1918, la retraite allemande se précipita, et chaque médecin allemand vola le plus qu’il put. Si l’oberstabsarzt multi-décoré Simon, du kriegslazarett n° 52, se piquant d’internationalisme et connaissant la France, me rencontre un jour, je lui rappellerai la voiture qui lui a été nécessaire pour partir à Laon le 25 juillet 1918. Le Dr Simon, désirant être bien couché dans le train de marchandises faisant fonctions de train sanitaire qui l’emmenait, prit à l’H.O.E. 32 un des plus beaux lits de fer, 2 matelas, 1 traversin, des draps, 3 ou 4 couvertures, et partit avec 3 malles. Le Dr Simon, aux manières polies et doucereuses, est à mes yeux le prototype allemand du pickpocket bien élevé, qui, la casquette à la main, vous prend dans la poche.

Les relations entre médecins allemands et français pouvaient-elles être cordiales ? Evidemment non. Dans l’ensemble, elles furent à peine polies, étant donné que l’orgueil démesuré, la mégalomanie caractérisent nos [p. 417] voisins d’Outre-Rhin. Je ne suis pas qualifié pour juger leurs méthodes de travail ; j’ai cependant trouvé bizarre que, aux moments des attaques, aux heures où les blessés affluaient par centaines à l’hôpital, les médecins restaient tranquillement à leur Kasino, à boire et jouer aux cartes, sous prétexte que de 13 à 16 heures, c’était repos pour eux ; bizarre, que sur les tables d’opérations avoisinant mon bureau d’occasion, les malheureux étaient froidement amputés, sans chloroforme ; bizarre qu’un intellectuel comme le Professeur d’Université, chef du laboratoire anatomo-pathologique de la 7e armée, ne parle que de ses méthodes d’autopsies supérieures à toutes les méthodes (1) […].

Note 1  - Un médecin est avant tout un officier. J’ai vu ce même professeur, qui exigeait bien entendu, le salut des officiers français s’emporter violemment contre des amputés allemands qui ne le saluaient pas dans l’intérieur de l’hôpital et les faire mettre au garde à vous.

[p. 418] Les médecins allemands ne nous envoyèrent en Allemagne que lorsqu’eux-mêmes furent contraints, par l’avance des alliés, d’abandonner Mont-Notre-Dame. Bien mieux, le plus grand nombre d’entre eux partit avant nous. Le 27 juillet 1918 au matin, alors que depuis des semaines le concours des 425 sanitaires français n’était plus nécessaire, alors que les obus français tombaient à proximité de notre cimetière, alors que le service de santé allemand n’était plus représenté que par 30 officiers ou infirmiers, nous fûmes dirigés sur l’Allemagne ; quelques heures après l’H.O.E. était incendié. […] »

Source. L’on retrouvera la totalité du témoignage, dans : Gouachon (A). Quelques souvenirs sur les médecins allemands, dans le bulletin du Lyon Médical, CXXVIII, 1919, p. 413-420.

A paraître en novembre 2013 : le tome 4 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, France sud-est, aux éditions Ysec.

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CENTENAIRE 1914 – Les Carnets de l’aspirant Laby… Grand format et couleur !

10 Novembre 2013 , Rédigé par François OLIER et Gérard Publié dans #Centenaire

CENTENAIRE 1914 – Les Carnets de l’aspirant Laby… Grand format et couleur !

Mon coup de cœur pour ce 11 novembre

Vous connaissez certainement l’ouvrage Les Carnets de l’aspirant Laby, médecin dans les tranchées (28 juillet 1914-14 juillet 1919) qui a été décliné depuis 2001 en de nombreuses éditions y compris de poche (Hachette, coll. Pluriel, 2003). Je ne vous propose pas aujourd’hui une énième analyse, vous trouverez ci-après une fiche bibliographique du CRID présentant, analysant et « commentant » le livre.

En cette fin d’année 2013, je vous invite à casser votre tirelire pour acquérir la nouvelle édition Illustrée parue le 3 octobre 2013 aux éditions Bayard.

Cette édition est une petite merveille d’édition, à lire, à parcourir, à déguster. Les Carnets sont reproduits en grand format et en couleur : magnifiques dessins de Lucien Laby (1892-1982) qui vont « de la caricature au croquis fait à la hâte avant une attaque, de la bande dessinée aux lavis plus sombres » (éditions Bayard). C’est vraiment une belle édition « façonnée » avec goût. [voir le lien vers la vidéo en fin d'article]

Et puisque j’écris ce petit papier un 10 novembre, je cède la place au carabin Lucien Laby - « Dimanche 10 novembre [1918]. Je suis de garde à l’hôpital. A 21h30, j’entends crier dans les couloirs que « l’Armistice est signé ! » Nous courons, Richard et moi, comme des fous, au téléphone. La nouvelle vient d’arriver, officieuse encore, de la direction du SS. [Service de santé] – L’Armistice est signé avec des conditions écrasantes pour les Boches. C’est la « Victoire ! » Enfin !! Nous bondissons, avec Richard, jusqu’à la popote et nous hurlons, de la rue, tant nous sommes essoufflés : « Ohé ! la Popote !! L’Armistice, elle est signée !!! [sic] ». Ils ouvrent leurs fenêtres (la popote est au premier étage) et pour toute réponse nous vident les carafes sur la tête en disant que c’est une mauvaise plaisanterie. Nous sortons en bande et poussons des hurlements dans les rues. Toutes les fenêtres s’ouvrent ! – Bombe toute la nuit. On réveille le père Robillard, médecin de l’endroit. On veut sonner les cloches, mais l’église est bien fermée et le curé fait la sourde oreille. On va à l’épicerie faire une nouba épouvantable. On réveille « Vallerot-Rady » [surnom de Vallery-Radot] à seaux d’eau. On frète une auto avec Ferrier, Meugé, Lorneau, etc. et on va à Morvillars réveiller Gouverneur et Auvigne. Je me couche à 5 heures du matin, complètement noir. Mais avant, nous allons, bras dessus bras dessous, hurler une aubade dans la chambre de Fer-(di)-nand Dubourdieu et sous les fenêtres de Richard ».

Les carnets de l’aspirant Laby, médecin dans les tranchées (28 juillet 1914-14 juillet 1919), Paris, Bayard, 2013, 351 p.
– ISBN : 978-2-227-48685-0 – Préface de Stéphane Audoin-Rouzeau. Texte préparé et annoté par Sophie Delaporte. Bonne lecture !

Un grand merci à mon compère Gérard.

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SAINT-MIHIEL 1914 – MEDECIN PRISONNIER AU CAMP DES ROMAINS (SEPTEMBRE 1914)

9 Novembre 2013 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hopitaux, #les hommes

SAINT-MIHIEL 1914 – MEDECIN PRISONNIER AU CAMP DES ROMAINS (SEPTEMBRE 1914)

Le fort du Camp des Romains construit, de 1875 à 1878, au-dessus de Saint-Mihiel surveillait les approches des Hauts-de-Meuse. Cet ensemble fortifié possédait une garnison de près de 850 officiers et soldats pour un hôpital de siège de 50 lits. En septembre 1914 le fort était défendu par la 13e compagnie du 166e régiment d’infanterie et armé par la 5e batterie du 5e régiment d’artillerie à pied. Le gouverneur de la place, le lieutenant-colonel David-Grignot était secondé par le médecin aide-major de 1ère classe René Florentin (1869-1938) praticien à Robert-Espagne (Meuse).

Vers le 19 septembre 1914, les Allemands sous le commandement du général Von Strantz se jetaient dans la trouée de Saint-Mihiel, tentant de couper nos liaisons et d’isoler Verdun qui gênait les communications allemandes entre Metz et la Champagne. Le bombardement du fort débuta le 23 septembre et se poursuivit sans interruption jusqu’au 25 septembre, jour de sa reddition. Dès le premier jour, l’hôpital de siège avait été rendu inutilisable. L’article qui suit, à travers le témoignage du docteur Florentin, rapporte la résistance de la place et les difficultés grandissantes du soutien sanitaire de la garnison.

Rapport du docteur Florentin, [médecin] aide-major de 1ère classe sur sa captivité (25 septembre 1914-17 juillet 1915)

A la mobilisation générale, j’étais affecté au fort du Camp des Romains où je suis arrivé le 2 août 1914 comme seul médecin de la garnison. Sont venus se joindre à moi cinq infirmiers dont l’étudiant en médecine Pucheu (A), qui était en temps de paix chargé du service médical du fort.

Jusqu’au 23 septembre, le service n’a rien eu de bien pénible. J’ai organisé mon infirmerie avec l’abondant matériel de guerre mis à ma disposition. Au début de septembre, lorsque les évènements militaires menacèrent dans la région, le gouverneur du fort m’indiqua, comme infirmerie, en cas de bombardement, une casemate soi-disant à l’épreuve où je fis installer des lits et transporter les médicaments et objets de pansements indispensables.

Le bombardement survint le 23 septembre à 8 heures ½ du matin. L’infirmerie spécialement aménagée, était malheureusement placée dans la direction exacte du tir ennemi, de sorte que les obus venaient éclater à son entrée. Plusieurs blessés qui étaient déjà en traitement, furent transportés à la hâte dans le fond de la casemate pour les préserver de l’atteinte des projectiles. Une immense brèche s’ouvrit bientôt dans le mur d’entrée donnant sur un passage ouvert, lui-même complètement démoli. La situation devenant critique, je chargeai deux ou trois infirmiers, qui sortirent rapidement en enjambant les décombres, d’aller demander qu’on veuille bien pratiquer à coups de massue une ouverture dans le mur formant le fond de la casemate, derrière lequel se trouvait [page 2]. L’ordre fut exécuté et un quart d’heure après nous pouvions, à travers la brèche, ainsi ouverte, faire évacuer nos blessés dans un endroit plus en sécurité, où se trouvaient réunis les officiers du fort. C’était une galerie voutée, d’une quinzaine de mètres de longueur sur 3 de largeur, sur laquelle s’ouvrait un local un peu plus spacieux, sorte de cave, qui paraissait bien protégée. C’est dans ce repaire que les blessés furent recueillis pendant toute la durée du bombardement. On avait amené là quelques matelas et couvertures provenant de casemates encore abordables.

Le bombardement dura du 23 septembre à 8 heures ½ du matin jusqu’au 25 septembre vers 4 heures du matin, d’une façon ininterrompue, si ce n’est une accalmie chaque jour, de 6 heures à 6 heures 1/2 du soir. On profita de ces moments de répit pour enterrer sommairement quelques cadavres dans le fossé du rempart où dans le courant du mois d’août j’avais fait creuser une fosse assez vaste.

A la fin du bombardement, notre galerie était garnie de blessés entassés sur des matelas qui, alignés le long des parois laissaient entre eux un étroit passage. D’autres avaient été installés dans le local adjacent où se trouvaient un petit matériel médical qu’on avait bien difficilement pu sauver de l’infirmerie complètement détruite, quelques boules de pain et un tonneau de vin blanc acheté quelques temps auparavant par les officiers du fort. J’avais pris heureusement sur moi un flacon d’éther, un de morphine et ma trousse personnelle où se trouvait une seringue. Ce bagage sommaire me permit de parer aux premières nécessités.

Pendant l’assaut qui suivit le bombardement et dura 4 heures, de nombreux blessés vinrent envahir notre refuge, notamment une quinzaine d’hommes portant des brûlures importantes du visage, des mains et des avant-bras. Tous ces blessés furent pansés [page 3] immédiatement. Comme on manquait d’eau, même d’eau ordinaire, on se servait pour laver les plaies et faire les pansements du vin blanc qu’on avait sous la main. Ce vin blanc a été à peu près exclusivement la seule ressource alimentaire, pour les blessés et les officiers, pendant ces deux affreuses journées.

Le combat acharné qui se livra à l’intérieur du fort prit fin vers 8 heures. A ce moment, tous nos locaux, qui avaient fort heureusement résistés au fracas des 3500 obus que les pièces des allemands destinèrent au Camp des Romains, étaient totalement envahis ; une soixantaine de blessés étaient là, les uns couchés, les autres assis ou debout, et l’on travaillait dans ce milieu sinistre, éclairé par quelques bougies. On apprit alors, avec consternation, la capitulation du fort. Peu après, plusieurs soldats allemands débouchaient dans notre repaire encore tout échauffé par l’ardeur du combat, croisant la baïonnette et jetant des cris de bêtes fauves. Ce n’est qu’à force d’explications assez pénibles qu’ils commencèrent à se calmer. Un officier allemand qui survint d’ailleurs à ce moment mis fin au conflit en congédiant ses hommes et nous donnant toute liberté d’action.

Je fis sortir delà tous les blessés pouvant marcher pour mettre ensuite un peu d’ordre dans la situation. Puis je me rendis près du capitaine de Lusancay grièvement blessé, auquel je fis quelques piqures d’éther et de caféine et me mis à la recherche des blessés sous les décombres de notre malheureux fort rendu méconnaissable. Ensuite on enterra des morts, notamment le capitaine Cordebar, tué d’une balle à la tête, que nous avons placé dans une sépulture isolée munie d’une croix avec l’indication de son nom. Enfin ; les infirmiers transportèrent, au milieu de grandes difficultés (à cause des amas de décombres obstruant tous les passages), tous les blessés couchés en un endroit [page 4] spécial sur l’avancée, où une voiture d’ambulance vint les prendre dans l’après-midi pour les descendre à Saint-Mihiel.

J’estime à 40 morts et de 60 à 70 blessés les pertes en hommes pendant la défense du Camp des Romains.

Vers midi, un médecin allemand vint m’accoster près des blessés réunis sur l’avancée, et me pria de le suivre à Saint-Mihiel. Il me fit descendre du côté est et me conduisit au lazareth [lazarett] mixte installé dans un immense bâtiment qui servait auparavant de patronage m’a-t-on dit, et où se trouvaient réunis un grand nombre de blessés français et allemands (B). Pendant toute l’après-midi, les Allemands procédèrent à l’évacuation de leurs blessés, avec un certain empressement, faisant supposer qu’ils ne comptaient pas rester longtemps là.

Je demeurai deux jours dans ce lazarett, en contact avec de jeunes médecins allemands fort courtois, qui m’invitèrent à prendre mes repas à leur table. Les opérations chirurgicales étaient faites par un professeur de Leipzig (le Dr Blaser, je crois) qui venait tous les jours en auto du château de Saint-Benoît où il résidait. J’ai pu me rendre compte que les médecins allemands apportaient toute leur attention aux soins qu’ils donnaient, en même temps que moi, aux blessés français.

Dans la journée du lendemain 26 [septembre], arriva au lazarett le docteur Deleuze, du 40e régiment d’infanterie (C), fait prisonnier sur le champ de bataille de Chauvoncourt, alors qu’il ramassait des blessés avec ses brancardiers. Il se joignit à nous. Le 27 [septembre], à midi, on nous annonça brusquement qu’il fallait se tenir prêt à partir dans 5 minutes. On nous dirigeait sur l’Allemagne, mais pour quelques semaines seulement. On devait nous faire rentrer en France par la Suisse. Ce sont les médecins allemands eux-mêmes qui nous dirent cela. Quelques instants après, sans avoir mangé, nous partions à pied, le docteur Deleuze et moi, en tête d’une colonne de 60 blessés environ. On arriva à Saint-Benoît (25 kms) vers 7 heures, tous bien fatigués, après avoir traversés les lignes allemandes et villages dévastés de la Woëvre. On nous enferma [page 5] dans l’église occupée déjà par un grand nombre de prisonniers de l’infanterie coloniale qui avaient combattu sous Chauvoncourt. On nous donna là (aux officiers seulement) un peu de bouillon.

Le lendemain 28 [septembre], trois officiers se joignent à nous et on gagne Chambley où un train, garni de prisonniers ont été dirigés sur une autre direction et nous sommes arrivés à Ingolstadt le 30 septembre à 7 heures du soir. Encore 8 km. à pied et nous faisions tous les 5 notre entrée au fort X où je fus heureux de retrouver les autres officiers du Camp des Romains qui étaient là depuis deux jours. Je ne devais sortir de là que dix mois plus tard.

Pendant le trajet en chemin de fer, nous n’avons pas eu à nous féliciter de la générosité de la Croix-Rouge allemande qui partout nous a refusé à manger, même en payant (Nichts Französe !) Nous avons été pris en pitié par la sentinelle qui nous accompagnait et qui s’est privée pour nous de son pain et de son jambon.

En terminant ce petit compte rendu des choses les plus importantes que j’aie vues de la guerre, je tiens à signaler d’une façon toute particulière la belle conduite du caporal infirmier de la 6e section Georges, qui, au fort et au lazarett, m’a secondé sans marchander ses peines et avec un dévouement absolu. »

Notes :

  1. Les cinq infirmiers : Pucheu, le caporal Georges, les soldats Lacour, Peltier et Millot.
  2. Il s’agit de l’hôpital auxiliaire n° 25 de Saint-Mihiel, mis sur pied par la Société de secours aux blessés militaires (SSBM), 125 lits, 6 août-20 septembre 1914.
  3. En fait il s’agit du 240e régiment d’infanterie.

Remerciements à Jean-Pierre Fraiche qui m’a autorisé à reproduire le portrait du docteur René Florentin.

http://canardespagnol.blogspot.fr/2012_04_01_archive.html

Docteur René Florentin (1869-1938) - Docteur en médecine à Robert-Espagne. Mobilisé le 2 août 1914. Chef du service médical du Fort du Camp des Romains ; fait prisonnier le 25 septembre 1914 et interné à Ingolstadt (Bavière) jusqu’au 20 juillet 1915. Rapatrié et affecté à l’hôpital militaire de Châlons-sur-Marne durant six mois. Désigné ensuite, par la préfecture et l’autorité militaire pour assurer le service médical de la population civile du canton d’Ancerville, jusqu’à sa démobilisation le 25 décembre 1918. Il finit la guerre comme médecin major de 2e classe (capitaine), croix de guerre. Chevalier de la Légion d’honneur (19 janvier 1922).
Le service de santé militaire à Saint-Mihiel (septembre 1914)

En août 1914, le centre hospitalier comprenait 350 lits, « dont 100 dans son vieil hôpital, où l’on faisait de très bonne chirurgie en temps de paix, et 250 dans deux hôpitaux auxiliaires [HA 25 et HA 109] ». Le médecin inspecteur général Mignon directeur du service de santé de la IIIe armée signale dans son ouvrage monumental sur le service de santé de la Grande Guerre, la conduite exemplaire du personnel dans l’organisation, du 22 au 24 septembre 1914, du repli des blessés de Saint-Mihiel devant l’avance allemande : « Nous ne devons pas oublier le rôle du service de santé dans l’évacuation de Saint-Mihiel. La place ne comptait plus que quatre médecins et dix infirmiers. Les médecins appartenaient à l’armée territoriale et étaient aides-majors : c’étaient les docteurs Beuvignon, Chocquet, Morel, Liénard. Les infirmiers étaient des auxiliaires de l’armée territoriale. Ils furent prévenus du danger que la ville courait, le 22 septembre au soir, par une canonnade ininterrompue dirigée sur Saint-Mihiel et les environs. Beuvignon nous demanda alors un train sanitaire que la D.E.S. [Direction des Etapes et des Services] promit d’essayer de lui envoyer. Il projetait le départ de tous les blessés et malades transportables. La situation s’aggrave dans la journée du 23 : une bombe d’aéroplane est jetée sur l’hôpital auxiliaire de la Société de Secours aux blessés ; un obus détruit l’usine électrique, seule ressource d’éclairage de la ville ; car la canalisation du gaz est coupée, depuis la destruction du pont parle génie français. L’hospice mixte est privé d’eau. L’usine élévatoire de Sinarmont ne fonctionne plus. La circulation est impossible sur les routes de Chaillon, Woinville, Apremont et Han. Saint-Mihiel est complètement isolée sur la droite. La ville n’a plus à gauche comme moyens de communication que les passerelles pour piétons jetées sur la Meuse à la place du pont détruit. Dans ces conditions la sécurité des malades et blessés semble à Beuvignon sérieusement compromise. Il prescrit à ses collègues de préparer l’évacuation de tous les hospitalisés, à l’exclusion des intransportables. Un premier lot d’évacués part avec le train ordinaire de 15 h. 25 (23 septembre) ; un second lot part avec le train de 21 h. 25. Le train sanitaire demandé l’avant-veille arrive le 24 à 2 h. 25.On y met les derniers évacuables. Beuvignon sauve ainsi des mains allemandes 122 couchés et 200 assis. Le transport des malades et blessés avait demandé beaucoup de peine. Les formations sanitaires étaient situées dans la ville sur la rive droite de la Meuse et la gare est sur la rive gauche. Les convois ne furent possibles qu’à bras d’hommes. Les passerelles étaient interdites aux voitures. Tout le personnel médical partit avec le train sanitaire à 3 h. 25.Il ne resta derrière lui que 15 malades intransportables, dont une douzaine de typhoïdiques. »

Mignon (A.). Le service de santé pendant la guerre 1914-1918. Tome premier, les années 1914-1915. Paris : Masson, 1926, p. 33 et 187-188.

In Memoriam

Le département de la Meuse, aux populations civiles tant éprouvées lors de la Première Guerre Mondiale le fut également au cours de la Seconde Guerre. Ce rappel mémoriel  « en souvenir » des atrocités allemandes de la 29e division Panzer SS qui affectèrent, le 29 août 1944, les communes de la vallée de la Saulx : Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne (le fief de René Florentin), Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville et firent 87 victimes civiles innocentes, comme aux plus mauvais jours de l’entrée, en Belgique et en France, des troupes allemandes d’août 1914. Pour ne pas oublier, consultez le blog de Jean-Pierre Fraiche et Yves Vinot sur l’Oradour meusien :

A paraître en novembre 2013 : le tome 4 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, France sud-est. : http://www.ysec.fr/a-paraitre/les-hopitaux-militaires-iv

SAINT-MIHIEL 1914 – MEDECIN PRISONNIER AU CAMP DES ROMAINS (SEPTEMBRE 1914)
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Exposition 1914-1918 à Saint Didier au Mont d'Or (Rhône)

3 Novembre 2013 , Rédigé par Francois OLIER Publié dans #Centenaire

Exposition 1914-1918 à Saint Didier au Mont d'Or (Rhône)

SAINT DIDIER AU MONT D'OR - Exposition 1914-1918 - les dimanche 10, lundi 11 et mardi 12 novembre 2013, de 10 h à 18 heures, au centre Laurent Bonnevay

Trois associations : Les AMIS de la BIBLIOTHEQUE (Généalogie), La VIE en COULEURS (photos-patrimoine), Le CLUB PHILATELIQUE de l’OUEST LYONNAIS, en partenariat avec la Mairie de St Didier, se sont réunies pour organiser ce RENDEZ-VOUS avec l’HISTOIRE

en "avant-première" des manifestations du Centenaire...

L’Exposition s’intéressera aux POILUS de SAINT DIDIER. dont 76 noms ont été relevés sur le monument aux morts, et à l’aide de documents conservés par les familles, et grâce aux recherches effectuées dans les services d’archives (militaires et autres), il a été possible de retracer le parcours de ces soldats.

Avec la contribution du MUSEE MILITAIRE de LYON et la REGION LYONNAISE , une CINQUANTAINE DE PANNEAUX agrémentés de photos constitueront un parcours explicatif sur les évènements importants de cette période 1914-1918.

Entre autres, seront abordés les thèmes suivants : les causes, la mobilisation, les alliances, , les grandes batailles, , la vie au front, l’impact sur notre région, les liens avec l’arrière, les blessés, les hôpitaux, les prisonniers, l’après guerre…..

Des objets de vitrine : décorations et documents d’époque (journaux de marche, photos, cartes postales) seront présentés par les familles) ainsi que de nombreux livres….

VENEZ NOMBREUX !

pour y découvrir ces petites formations hospitalières de 20 lits tout au plus, sans numérotation militaire, annexes de l'Hôtel-dieu de Lyon, qui se sont constituées en un "groupe hospitalier du Mont d'Or" (Saint Didier, Saint-Cyr, Collonges, etc.)
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