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Hôpitauxmilitairesguerre1418 - Santé Guerre

VALENCIENNES 1914 – HOPITAUX MILITAIRES DU NORD A L’HEURE ALLEMANDE

6 Avril 2013 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hopitaux

VALENCIENNES 1914 – HOPITAUX MILITAIRES DU NORD A L’HEURE ALLEMANDE

Témoignages inédits sur les « hôpitaux militaires » de Valenciennes occupés par les Allemands (1914-1915).

Valenciennes possédait depuis 1831 un hôpital militaire installé dans l’une des ailes de l’hospice général de la ville. Cet hôpital militaire de 500 lits (1831) allait voir sa capacité réduite au fil des années, à 106 lits (1881), puis à 50 en 1889. Il fut transformé, le 1er janvier 1889, en hôpital mixte dont le fonctionnement releva d’une convention en date du 21 juin 1904. A la Mobilisation de 1914, la Société de secours aux blessés militaires (S.S.B.M.) mettait sur pied de guerre deux hôpitaux auxiliaires (H.A.), les HA n°2 et n°2bis, respectivement dans les locaux du collège Notre-Dame et au lycée de jeunes filles. Le service médical des ces hôpitaux temporaires était confié aux docteurs Mariage, Delarra, Bonneil, Petit, Wacquiez et Cohen assistés des pharmaciens Beck, Chesnel, Hédot et Membré. Le comité S.S.B.M. de Valenciennes pris à sa charge, en 1914-1915, 716 blessés dont 40 décédèrent. Dès novembre 1915, les forces allemandes occupèrent toutes les infrastructures sanitaires de la ville qui fonctionnèrent (Kriegslazarett Valenciennes), jusqu’au 2 novembre 1918, autour d’un noyau central implanté au lycée Henry Wallon (1200 lits, en 1915).

Je propose aujourd’hui quatre témoignages sur « Valenciennes 1914 » et ses hôpitaux, dont le dernier – Widiez – est extrait d’un rapport de la section allemande du service de renseignements français conservé au service historique de la défense de Vincennes.

Rapport du pharmacien aide-major de 1ère classe Ribouillot, affecté à l’hôpital auxiliaire n°2 de Valenciennes.

« Fait prisonnier à Valenciennes à l’hôpital auxiliaire n°2 (où j’avais été affecté le 19 août 1914) (A) lors de l’arrivée des troupes allemandes le 25 août 1914, j’ai continué mon service sous le contrôle des médecins allemands jusqu’au 13 juin 1915.

Après m’avoir fait remettre mon révolver, j’ai été autorisé, [ms. : « au bout de quelques jours »], par le commandant de place Kindzel, au bout de quinze jours à circuler en ville en civil en portant le brassard réglementaire.

Le 13 juin 1915 le docteur Reitnitz m’a prévenu de mon départ pour l’Allemagne le lendemain matin ainsi que celui des infirmiers militaires qui se trouvaient avec moi et des blessés transportables (…). »

Ribouillot est transféré au camp de prisonniers de Wesel en Allemagne.

Rapport du médecin aide-major Barbaux du 27e régiment territorial

« (…) [page 3] A Valenciennes vers 4 heures du matin l’ordre nous est donné de nous replier sur Cambrai en passant par le village de Pamars. C’est là que les premiers coups de feu furent échangés avec le gros de l’armée allemande, j’eus à soigner un adjudant blessé par une bombe d’aéroplane qui tomba à trente mètres de moi. Toujours battant en retraite nous nous dirigions dans la direction du village de Saint-Martin lorsque, arrivés au lieu dit « la fosse aux loups » nous fûmes absolument arrosés d’une pluie d’obus. A ce moment ma voiture médicale était entourée par une centaine d’hommes environ ; c’est peut-être pour cette raison que les allemands tiraient dessus, à un certain moment, un obus ayant éclaté au-dessus de nous je fus couché à terre et j’y demeurai quelques instants sans connaissance ; quand je me relevai je n’aperçus autour de moi que des morts et des blessés. Je pansai avec leurs paquets individuels ceux qui étaient à côté de moi et les aidai à gagner une ferme abandonnée qui se trouvait à proximité. N’ayant pas assez de pansements et cette ferme n’étant pas habitée, je résolus, avec ces blessés et deux brancardiers qui m’accompagnaient de gagner un estaminet situé à cent mètres environ. Pour sortir de la ferme et du réduit où nous nous trouvions il fallait traverser une cour dans laquelle éclataient les obus et enfoncer une porte ; c’est un de mes brancardiers le nommé Boulay du 27e Territorial qui nous facilita cette tâche en allant enfoncer la porte sous la mitraille. Nous sortîmes à grand peine de cette ferme et nous trouvâmes les blessés à plat ventre jusqu’à l’estaminet où [page 4] j’installai un poste de secours provisoire dans la salle du Café avec les pansements des hommes valides qui s’étaient réfugiés là. Je pus panser tous mes blessés et je courais au village proche chercher des voitures pour les évacuer. Deux heures après, sous le feu des allemands qui malgré les fanions à croix rouge que j’avais fabriqués, tiraient sur nous, nous arrivâmes au village de Bermerain où les femmes du pays avaient préparé des lits et de la paille dans la maison d’école ? Pendant 2 jours je restai au village, je changeai les pansements et fus aidé par quelques hommes du pays dont je n’ai eu qu’à me louer. C’est alors que je me demandai ce que je devais faire : devrais-je rester, devrais-je essayer de rejoindre le régiment ? D’abord je résolus de partir, mais m’étant approché des allemands je fus reçu à coups de fusil. Je pensai que déguisé j’aurais des chances de passer et j’empruntais des habits au curé du pays ; vêtu en prêtre, j’allais essayer de passer les lignes lorsque l’idée me vint qu’il m’était impossible de quitter mes blessés avant leur évacuation sur une formation sanitaire régulière. Je repris ma tenue militaire et ayant réquisitionné à grand peine cette fois des voitures dans le village, avec l’aide de quelques soldats valides j’embarquai mes blessés pour Valenciennes où j’arrivai le 27 août et où je fus très bien reçu à l’ambulance de la Croix-Rouge du collège de jeunes filles (B) par Monsieur le docteur Mariage et les Dames infirmières. Je ramenai 29 Français, un civil belge et un dragon anglais.

J’oubliais de dire que pendant notre séjour à Bermerain 70 soldats, un capitaine et un lieutenant non blessés s’étaient [page 5] réfugiés au poste de secours. Pendant leur séjour je réussis à leur procurer la nourriture nécessaire que les habitants leur refusaient ayant peur des représailles. J’ai appris depuis que ces hommes et le capitaine Bellegamba et le lieutenant Crapez du 27e Territ. purent sous un déguisement passer les lignes et rejoindre le régiment. Je tiens encore à dire que j’ai vu combattre ces deux officiers avec leur compagnie pendant une partie de cette triste journée.

Ci-joint un certificat de M. le docteur Mariage qui indique le genre de service que je faisais à l’ambulance. Le lendemain de mon arrivée à Valenciennes, le commandant allemand qui gouvernait déjà la Place vint me voir et me donna les ordres suivants : - « Vous devez rester ici, soigner nos blessés et les vôtres et surtout vous mettre en tenue civile. » Lui ayant fait observer que j’étais médecin et que je désirais rejoindre les lignes françaises il me répondit que je partirais quand bon lui semblerait et que je n’avais qu’à me taire ! J’allais néanmoins tous les 8 jours à la Kommandantur pour réclamer ma liberté. Enfin, au bout de 4 mois, le 2 janvier 1915, on nous promit de nous renvoyer en France par la Suisse ? Trois camarades du 26e Territorial et moi nous partîmes accompagnés de nos infirmiers et deux jours après nous arrivions à Meschede où le commandant du camp nous apprit à notre grande stupéfaction que nous étions prisonniers de guerre. »

Rapport du médecin auxiliaire Buineau du 2e bataillon du 26e Territorial

« J’étais affecté comme médecin auxiliaire au 2e bataillon du 26e Territorial avec comme chef de service le docteur Allée, médecin aide major de 2e classe.

Le 24 août, le 2e bataillon du 26e, défendit contre les Allemands le village de Crespin, sur la frontière belge. J’avais été chargé d’établir un poste de secours [page 2] au-delà de Vicq, sur la route de Crespin et ce jour là, je pus expédier une trentaine de blessés sur les ambulances de Valenciennes, tandis qu’environ 40 autres furent transportés aux ambulances de Blanc-Misseron. C’est à ce combat que fut tué le chef de bataillon, le commandant O’Reilly. Après avoir soigné et évacué nos blessés, nous nous trouvâmes presque seuls au village de Vicq, le Dr Allée, une dizaine de brancardiers et moi. Selon l’ordre reçu, nous cherchâmes à regagner Valenciennes par la route de Fresnes-Auzin mais en arrivant à Fresnes le pont de l’Escaut était occupé par l’ennemi ; nous longeâmes alors la rive droite de l’Escaut pour éviter de tomber entre les mains des Uhlans, mais à peine avions nous fait 500 mètres que nous fûmes assaillis par une vive fusillade dirigée contre nous par les ennemis établis sur l’autre rive. Nous nous réfugiâmes alors dans le ravin et les marais pour nous mettre à l’abri des balles. Nous gagnâmes ainsi le pont de Thiers ; mais là encore nous nous heurtâmes à l’ennemi. C’est là que nous avons assisté à la belle défense du convoi de munitions par une trentaine de Français contre des centaines d’allemands cachés dans les champs derrière les gerbes. La retraite nous étant coupée, nous nous réfugiâmes dans une petite maison située près du pont de Thiers et nous attendîmes la nuit. Vers minuit, conduits par un guide du pays, nous regagnâmes Valenciennes par des sentiers détournés le long du canal de l’Escaut. Nous arrivâmes dans cette ville vers 2 heures du matin le 25 août et nous pûmes rejoindre les débris de notre bataillon réuni au lycée Wallon. Nous repartîmes aussitôt, battant en retraite [page 3] dans la direction d’Aulnay et Famars

A Famars, l’ordre de direction fut modifié parce que l’ennemi occupait avec de l’artillerie la route de Solesmes. Nous revînmes sur nos pas pour gagner Cambrai par Maing et Mouchaux. Nous traversâmes ces deux villages en tiraillant avec l’ennemi, mais sans engagement sérieux. En arrivant à Haspres, nous aperçûmes l’auto de la division ; le lieutenant d’état-major Brau était tué, le capitaine Laurent (je crois) qui était avec lui, gravement blessé. (Il fut dans la suite soigné à Valenciennes et est sans doute actuellement prisonnier en Allemagne). Nous traversâmes le village d’Haspres et c’est à la sortie d’Haspres sur la route de Villers-en-Cauchie que s’engagea le combat vers midi. Nos troupes soutinrent sans fléchir le choc des Allemands tant qu’il n’y eut que la fusillade mais vers 1 H 1/2-2 heures quand le canon se mit de la partie il y eut aussitôt un fléchissement et un mouvement de retraite vers le village, malgré une tentative d’une section de la 5e Cie pour enlever les canons à la baïonnette. A partir de 2 heures, la lutte continua dans le village et ne prit fin que vers 3H 1/2 à 4 heures. Au début du combat nous avions installé un poste de secours à la sortie d’Haspres, au carrefour des routes de Villers et de Saulzoir. Notre poste de secours nous permit de recueillir 35 à 40 blessés. Vers 4H 1/2 nous vîmes les premiers allemands et nous pûmes obtenir de l’officier qui commandait le détachement l’autorisation de transporter le soir même nos blessés à Cambrai ; nous ne pûmes y parvenir car il nous fut impossible de trouver [à] Haspres les véhicules nécessaires. [page 4] Ce retard nous permit de recueillir encore quelques blessés que nous entendions crier dans les champs de betteraves. Nous avions décidé de partir le lendemain matin pour Cambrai, mais le commandant allemand d’Haspres s’y opposa et nous ordonna d’attendre ses ordres. Nous ne pûmes obtenir de partir le 26 août, ce ne fut que le 27 août qu’un médecin major allemand voulut bien s’occuper de nous. Il envoya un express à Valenciennes et dans la soirée des automobiles et des voitures de la Croix-Rouge de Valenciennes vinrent nous chercher. Avant de partir, nous avions fait recueillir les cadavres de nos soldats et nous les fîmes enterrer au cimetière d’Haspres. Parmi eux se trouve le capitaine Debeaux du 26e ; le lieutenant Brau de l’état-major de la division, l’adjudant Glatron du 26e et une trentaine de soldats des 26e, 27e et 127e.

A notre arrivée à Valenciennes nous installâmes nos blessés aux ambulances de la Croix-Rouge qui occupaient le Collège Notre-Dame (A) et le lycée de jeunes filles (B). Le lendemain nous fîmes connaître notre présence au gouverneur allemand de Valenciennes qui nous ordonna de rester là jusqu’à ce que nos blessés soient guéris. (Le service médical de la Croix-Rouge se trouvait à ce moment désorganisé par le départ de plusieurs médecins qui devaient l’assurer ;) Le docteur Allée et moi fûmes chargés du service de l’ambulance Notre-Dame qui comprenait environ 100 lits répartis en 4 salles ; il y avait environ 60 blessés français, 20 anglais et 25 allemands. Un major allemand venait tous les jours visiter l’hôpital et chercher le rapport que nous devions journellement fournir. Jusqu’au 25 septembre nous soignâmes donc blessés allemands et français ; mais à cette date, les allemands ayant évacué 54 de nos blessés guéris [page 5], nous jugeâmes notre mission terminée et nous demandâmes à regagner les lignes françaises. On nous répondit qu’on avait encore besoin de nous et qu’on nous enverrait de nouveaux blessés à soigner. En effet, au moment de la bataille du Nord, vers le 15 octobre, notre ambulance se trouva à nouveau remplie, mais la proportion était de 50 allemands et de 50 français.

A partir de la mi-novembre, notre ambulance se vida peu à peu et vers le 8 ou 10 décembre, nous n’avions plus un allemand et seulement 35 français en voie de guérison. Ceci s’expliquait : les allemands avaient installé au lycée Wallon un Christ-lazaret (sic) [Kriegslazarett] de 1200 lits et ils n’avaient plus besoin de notre ambulance. Par l’intermédiaire du médecin-major allemand, nous demandâmes si nous ne pourrions pas regagner la France. La réponse fut négative : « Vous n’êtes pas prisonniers, nous répondit-on, vous pouvez aller et venir dans la ville ; mais vous ne devez pas aller en France, ni en Belgique, vous devez rester ici ». Le 17 décembre, le médecin allemand vient nous dire : « Le gouverneur de Valenciennes a télégraphié au Ministère de la Guerre et vous pouvez retourner en France par la Suisse ; vous n’avez qu’à dresser une liste de médecins et infirmiers qui désirent partir ». La liste fut remise le jour même à la Kommandantur de Valenciennes. Nous attendions toujours notre départ, mais on répondait à nos demandes que la dépêche attendue n’arrivait pas. Enfin le 1er janvier à 10 heures, on vint nous dire de nous tenir prêts et que nous devions nous rendre le lendemain à 2 heures à la gare de Valenciennes. Nous partîmes donc le 2 janvier 1915, librement sans escorte au nombre de 27 : le docteur Poirier, médecin major de 2e classe du 26e, le docteur Barbaux, médecin aide-major au 27e ; le Dr Allée, médecin aide-major du 26e ; le docteur Buineau, médecin auxiliaire [page 6] et 23 infirmiers et brancardiers du 26e, 27e et 1er Territorial. Jusqu’à Cologne nous pensions bien rentrer en France ; mais là, on nous fit changer de train et au lieu de prendre la direction du Sud, nous prîmes la direction du Nord-Est. Le 3 janvier au soir nous arrivâmes à la gare de Meschede en Westphalie. (…) »

Témoignage du soldat Widiez, ancien infirmier volontaire civil

« Déclarations faites par le soldat Widiez attaché volontaire à la Croix-Rouge de Valenciennes, en qualité d’étudiant en médecine ayant 12 inscriptions, échappé de la dite ville, et arrivé à Guéret le 3 juillet 1915 au dépôt du 127e, via la Belgique, la Hollande et l’Angleterre.

[Extraits] - Hôpitaux. Les Allemands ont, depuis longtemps déjà, organisé le lycée de garçons Henry Wallon en hôpital réservé exclusivement aux blessés allemands (C) et où ils n’emploient qu’un personnel allemand. Ils y ont installé une salle d’opération munie des instruments de chirurgie les plus modernes et une vaste salle de radiographie. Le service se fait par civières depuis la gare jusqu’à l’hôpital et donne lieu, les jours de grandes hécatombes, à un service d’ordre extrêmement rigoureux sur la place de la Gare et dans les rues adjacentes.

On signalait au moment de l’offensive d’Arras vers le mois de Mai [1915], des convois de 15, 20 et même 25 trains de blessés par jour, passant à Valenciennes et se dirigeant vers la Belgique. Les pertes allemandes à ce moment durent être énormes, d’après les dires mêmes d’officiers allemands.

Des trains de cadavres passent fréquemment pendant la nuit, recouverts de plusieurs lits de betteraves pour ne pas attirer l’attention ou bien alors, on les place dans des fourgons entassés debout les uns contre les autres et retenus par des fils de fer. Tous ces cadavres sont conduits vers Maubeuge, Hautmont, Sous-le-Bois, Jeumont pour y être incinérés.

Les Allemands devant l’affluence de blessés se sont emparés de l’hôpital militaire sans toucher à l’hôpital général qui forme l’aile droite du bâtiment.

Vers le milieu du mois de Mai [1915], ils ont confisqué également l’hôpital auxiliaire n°2 [bis] (lycée de jeunes filles) et ont remplacé tout le personnel français qui s’y trouvait (médecins, infirmiers, ambulancières sœurs, économe et concierge) par un personnel allemand. Cette décision brusquée fut vraisemblablement motivée par la crainte de mettre les civils français en rapport avec des blessés français, anglais revenant récemment du front, ayant été blessés le jour même. Il nous était en effet facile de recueillir des renseignements intéressants sur les lignes ennemies.

Lorsque j’ai quitté Valenciennes, c’est-à-dire le 13 juin [1915], il n’existait plus qu’un seul hôpital français, le collège Notre-Dame (A). Encore le service y était-il considérablement réduit. Seuls deux médecins militaires français, le Dr Mariage, chirurgien en chef et 9 infirmières avaient le droit de s’approcher des malades et devaient porter le brassard marqué du sceau de la Kommandantur. Tous les autres brassards étaient supprimés.

Nous n’avions généralement pas à nous plaindre des soins donnés aux blessés alliés, bien que toutefois, dès le début de l’occupation allemande au lycée de jeunes filles, l’organisation fit défaut par suite de la brusquerie du changement et les blessés durent rester deux jours sans pansement. »

(A) Hôpital auxiliaire n°2, de la Société de secours aux blessés militaires (S.S.B.M.), Collège Notre-Dame.

(B) Hôpital auxiliaire n°2bis, de la S.S.B.M., lycée de jeunes filles.

(C) Kriegslazarett Valenciennes.

Sources :Témoignage Widiez : Arch. SHD-Terre, Vincennes, 9NN 7/195. Transmission de l’EMA (2e bureau), section allemande du 31 juillet 1915 adressée à la 7e direction (service de santé) du ministère de la guerre – Arch. Musée du service de santé des armées, au Val-de-Grâce à Paris, rapport Ribouillot, cart. n° 640 ; rapports Barbaux et Buineau, cart. n°634 - Gabriel Piérard, La Croix-Rouge Française dans l’arrondissement de Valenciennes, de 1870 à nos jours, Valenciennes : Comité de la Croix-Rouge, 1963, 180 p.

lien vers le blog d'Olivier Legrand : le 26e régiment d'infanterie territoriale à Haspres.

Photo : L’hôpital militaire de Valenciennes installé dans les locaux de l’hospice général.

Pour en savoir plus :Le service de santé de l'armée allemande (1914-1918)

Les monographies des hôpitaux militaires des régions occupées du nord-est, en 1914-1918, pour la période d'avant l'occupation, seront présentées dans le tome 5 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, à paraître aux éditions Ysec de Louviers.

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S
The four testimonies "Valenciennes 1914" and its hospitals, the “1last - Widiz “ is extracted from a report of the German section of the French intelligence service maintained at historical service of the defense of Vincennes. Thank you for sharing this exclusive news.
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