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Hôpitauxmilitairesguerre1418 - Santé Guerre

varia

ANNIVERSAIRE D'Hopitauxmilitairesguerre1418.overblog (2012-2017)...

6 Décembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

Bonjour

Ces quelques chiffres pour marquer l'anniversaire de mon blog qui a aujourd'hui cinq ans ; c'est pour moi l'occasion de vous remercier pour votre fidélité et vos encouragements à poursuivre. Il reste un an avant le centenaire de l'Armistice de 1918... A bientôt de vous retrouver.

280 000 visiteurs uniques - 600 000 pages vues
407 articles en ligne - 223 abonnés
5800 courriels échangés avec des passionnés...

Bonnes fêtes de fin d'année

Tous mes voeux pour 2018

 

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CHARENTE 1914-1918 - HOSPITALISATION MILITAIRE DANS « LES CAHIERS DES INSTITUTEURS »

2 Décembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

 

L’HOSPITALISATION MILITAIRE 1914-1918 DANS « LES CAHIERS DES INSTITUTEURS » DE CHARENTE.

M. Michel Lotte de Saint-Martial, bon connaisseur des archives départementales de la Charente m’a signalé une riche ressource intéressant  les « hôpitaux militaires »  dans le département de la Charente pendant la Grande Guerre. On peut y découvrir : monographies hospitalières, listes de blessés, photographies, etc. sur de petits hôpitaux bénévoles ou « ambulances » éphémères des débuts de la guerre… à découvrir, en complément du tome 3 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, p. 55-64 (édition Ysec, 2013).

TEXTE DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA CHARENTE :

4 T - Témoignages de la Grande Guerre (1914-1918) : les cahiers des instituteurs

« Dès le début de la première guerre mondiale, les instituteurs ont été appelés à " écrire l'histoire ". Leurs notes ont été conservées aux Archives départementales. Ces cahiers, numérisés et mis en ligne, constituent un précieux témoignage de la Grande guerre.

Par une circulaire du 18 septembre 1914, Albert Sarraut, alors ministre de l'Instruction publique, demande aux instituteurs et institutrices en fonction "de tenir note de tous les évènements auxquels ils assistent" : mobilisation, réquisitions, administrations de la commune, ordre public, vie économique, réfugiés...

Les notes sont rédigées d'après des "renseignements contrôlés", sur des cahiers en double exemplaire, l'un conservé à l'école, l'autre envoyé aux Archives départementales.

Ces témoignages sont conservés de façon lacunaire dans 14 départements seulement. En Charente, 377 communes (sur 426 communes en 1916) sont concernées.

La numérisation de ces cahiers permet de sauvegarder et de communiquer des documents exceptionnels au moment où les témoignages se font de plus en plus rares. »

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ADOSM "ENTRAIDE MARINE" A BREST LES 8 ET 9 DECEMBRE 2017

30 Novembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

Bonjour

A Faire suivre à vos amis.

Ce billet pour vous signaler que je serai présent les vendredi 8 et samedi 9 décembre 2017 à Brest (salle Surcouf), de 9h00 à 19h00, pour la dédicace "par empêchement de l'auteur" de la réédition des "Scandales Médicaux, Val-de-Grâce, 1917-1918" d'Henry de Golen (1882-1944), livre, dont j'ai assuré la présentation, la préface, la postface et les notes.

Je proposerai également les cinq tomes de la collection des "Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918", édition Ysec, 2008-2016, 1630 p., 4450 ill., rédigés en collaboration avec Jean-Luc Quénec'hdu, qui se rapportent aux 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre.

Les droits d'auteur de l'ouvrage, générés dans le cadre de ces deux journées, seront reversés à l'Association A.D.O.S.M "Entraide-Marine".

Je compte sur votre visite pour échanger sur cet ouvrage resté si longtemps méconnu, voire gommé des bibliographies sur la guerre de 1914-1918.

A bientôt

François OLIER, membre sociétaire de l'Association des écrivains combattants
ADOSM "ENTRAIDE MARINE" A BREST LES 8 ET 9 DECEMBRE 2017
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INFIRMIER MILITAIRE « USURPE » 1914-1918

6 Novembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hommes, #recherche archives documentation, #varia

Qu’est-ce qu’un « infirmier militaire usurpé » en 1914-1918 ?

Je me suis posé cette question quand je me suis attelé à la présentation de la réédition de l’ouvrage « Scandales Médicaux » d’Henry de Golen (1933). J’avais bien relevé dans les rapports de médecins prisonniers de guerre en Allemagne, conservés au musée du service de santé des armées, la présence « d’infirmiers  à croix rouge authentique » ce qui sous-tendait, en bonne logique, que d’autres infirmiers n’avaient pas cette légitimité, mais je n’en savais guère plus. La lecture du livre de Georges Cahen-Salvador (1929) sur les Prisonniers de guerre (1914-1919) m’a permis d’affiner une définition :

L’infirmier militaire « usurpé » en 1914-1918 est un prisonnier de guerre qui invoque la convention de Genève en falsifiant ses « pièces militaires » pour acquérir le droit à sa protection (convention de Genève de 1906, ch. III).

Cette usurpation de la qualité de sanitaire est juridiquement précisée à l’article 28 (ch. VIII) de la convention du 6 juillet 1906, en fonctionnement durant le conflit :

« […] Les Gouvernements signataires s'engagent […] pour punir, comme usurpation d'insignes militaires, l'usage abusif du drapeau et du brassard de la Croix-Rouge par des militaires ou des particuliers non protégés par la présente Convention. »

Ceci étant dit, les véritables cas d’usurpation ne concernaient pas les sanitaires ayant perdu dans les aléas des combats leurs brassards de neutralité, livrets militaires ou « attestation » diverses. Il s’agissait bien de subterfuges qui pouvaient s'assimiler à des actes accessoires d’évasion ou à des actes individuels d’opportunité pour se faire rapatrier dans les meilleurs délais.

Cet acte d’usurpation était cependant lourd de conséquences car il s'appuyait sur l’état juridique de « sanitaire » des individus en cause. Les différentes catégories qui bénéficiaient théoriquement de cette protection comprenaient les médecins, pharmaciens, infirmiers, brancardiers, aumôniers, officiers d’administration du service de santé, personnels des sociétés de secours reconnues et autorisées, ordonnances de médecins, soldats du train, conducteurs auxiliaires des voitures hippomobiles et automobiles.

Leur rapatriement à titre de sanitaire, qui devait s’opérer suivant la convention de Genève dans les meilleurs délais, impliquait la certification par la France de leur statut militaire protégé. A défaut et dans le cas des « usurpés » si le ministère de la Guerre français ne les reconnaissait pas ils étaient retirés par l'Allemagne des listes de rapatriement et pouvaient subir en retour de sévères représailles. A contrario, après leur rapatriement en France se posait la question de leur réaffectation, car il ne pouvait plus être question de les renvoyer dans leurs unités combattantes d’origine dans lesquelles ils étaient susceptibles d’être, derechef, faits prisonniers de guerre en qualité de combattants. La France ne manquerait pas alors de se faire questionner sur une usurpation qu’elle avait avalisée et qui ressemblait à une tromperie organisée ; laquelle tromperie pouvait la desservir dans le cadre de nouveaux pourparlers d’échange de sanitaires.

En conclusion - les "infirmiers usurpés" furent affectés à leur retour en France dans les sections d'infirmiers militaires (S.I.M.) et le plus grand nombre fut dirigé vers les services sanitaires de l'armée d'Orient.

A titre d’exemple : dans l’ouvrage « Scandales Médicaux » d’Henry de Golen, le « héros », Robert Dalsenne, caporal au 103e d'infanterie, est rapatrié d’un camp de représailles de Russie Blanche comme "infirmier usurpé". A son retour d’Allemagne l’administration militaire - qui avait avalisé son usurpation pour le rapatrier - affecte ce fantassin à la 22e section d’infirmiers militaires (S.I.M.) de Paris pour servir à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, théâtre du livre.

Mise à jour : 28 novembre 2017
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"SCANDALES MEDICAUX" DE H. DE GOLEN ET ETAT CIVIL 1914-1918

27 Octobre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #recherche archives documentation, #varia

Généalogistes. Un sujet qui reste d’actualité : la mention « Mort pour la France ».

L’ouvrage d’Henry de Golen « Scandales Médicaux » traite entre autres sujets polémiques de l’état civil en 1914-1918 et des problèmes qui se sont posés aux officiers d’état civil militaires et aux maires pour faire appliquer la loi du 2 juillet 1915 relative aux actes de décès de militaires (mention "mort pour la France") survenus dans les milliers de formations hospitalières militaires et civiles.

H. de Golen à travers l’expérience de Robert Dalsenne « son héros », nous décrit par le menu le quotidien,  en 1917-1918, du service des décès de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. Dans ce qui a été décrit comme un « pamphlet-document » où les victimes restent reconnaissables  aujourd’hui encore par les familles et sont inscrites sur la base de données « Mémoire des Hommes », l’auteur expose sans fard, les difficultés pratiques, les arguties juridiques nécessaires pour faire enregistrer par la mairie du 5e arrondissement, la mention « mort pour la France » au profit des blessés de guerre décédés au Val-de-Grâce.

Il décrit ses méthodes et sa production de « fausses écritures » pour contourner la loi du 2 juillet 1915. Cette loi mal ficelée qui laissait place dans l’ensemble des 10 000 hôpitaux militaires de France et de Navarre à d’innombrables interprétations, irrégularités et « trafics », en particulier pour les militaires décédés dans la période du 2 août 1914 au 2 juillet 1915. Vaste sujet qui reste d'actualité. Les dossiers de militaires décédés pendant cette période et ne possédant pas la mention « mort pour la France » (environ 95 000 militaires d’après les ACVG) peuvent  être, encore aujourd’hui, sujets à des demandes de rectifications d'actes par les familles.

L’ouvrage d’Henry de Golen est éclairant sur ces dérives et son expérience parisienne est malheureusement transposable, en matière de décès de combattants, à des milliers de structures hospitalières de la Grande Guerre.

Légende : Services administratifs d'un hôpital auxiliaire

 

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EXPO LYON 2017 - Rayons X, une autre image de la Grande Guerre

14 Septembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia, #Belgique 1914-1918, #Centenaire

Rayons X, une autre image de la Grande Guerre

Archives municipales de Lyon, 1 place des archives, 69002 Lyon

Entrée libre

du 4 octobre au 23 décembre 2017

mardi - samedi : 13h-18h

 

TEXTE DES ORGANISATEURS :

« Mêlant sciences, médecine et histoire, l’exposition raconte un moment-clé dans l’évolution de la médecine. Développée suite à la découverte des rayons X en 1895, la radiologie était une technique encore balbutiante à la déclaration de guerre en 1914. Durant les 4 ans de conflit, les médecins ont dû faire face aux nouveaux types de blessures provoqués par l’apparition d’armes nouvelles. La radiologie, menée par des personnalités influentes à l’esprit novateur, eut alors un apport décisif dans la prise en charge des blessés et la réorganisation des soins. A Lyon, ville de tradition hospitalière et riche d’infrastructures civiles, militaires et universitaires, médecins et civils s’organisent en ville hôpital…

Comment la radiologie a-t-elle révolutionné le monde médical ?

Comment s'est-elle constituée en discipline désormais indispensable aux soins médicaux ?

Partez avec les pionniers lyonnais de la radiologie, dans l’histoire des rayons X, de ses applications médicales et de l’imagerie actuellement développée à Lyon et en Région Auvergne Rhône Alpes.

Co-produite par l’association Patrimoine Médecine Santé Lyon, le musée des Hospices Civils de Lyon et les Archives municipales de Lyon, l’exposition réunit entre autres du matériel de radiologie et des radiographies issus de l’exceptionnel fonds Albert Renaud, conservé par le musée des Hospices Civils de Lyon ; les archives historiques des HCL déposées aux Archives Municipales de Lyon ; et bien d’autres objets et documents d’archives, provenant de nombreuses institutions. 
Elle a obtenu le label Centenaire 14-18. » 

PROGRAMME DES CONFERENCES A DECOUVRIR :

C’est à notre ami le docteur René Van Tiggelen de Bruxelles qu’il revient d’ouvrir un cycle de conférences qui se déroulera jusqu’en décembre 2017...

Mardi 10 octobre 2017 à 18h30
La Grande Guerre de 1914-1918. La radiologie monte au front
Par le Docteur René Van Tiggelen – Conservateur du musée belge de Radiologie

Auteur de La Grande Guerre de 1914-1918. La radiologie belge monte au front, Belgian museum of radiology, Bruxelles, 2011, 144 p.

MA RECLAME :

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SCANDALES MEDICAUX, PAR HENRY DE GOLEN

18 Mai 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hopitaux, #les hommes, #varia

En 1933, les éditions Maurice d'Hartoy publient un livre d'Henry de Golen : "Scandales médicaux, pendant la guerre". Le cadre de son action se déroule en 1917-1918, à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. Dans cette immense structure sanitaire réputée, aux trente annexes, qui traita dans les meilleures conditions d'exercice plusieurs dizaines de milliers de combattants, Henry de Golen, affecté à un poste subalterne, soulève un coin du voile de cette immense machinerie hospitalière et nous fait partager "sa guerre" à l'ombre du dôme du Val-de-Grâce. Ce livre polémique de l'après-guerre, tantôt catalogué comme "pamphlet" ou comme oeuvre romanesque, ne peut plus être considéré aujourd'hui - après enquête - comme une fiction totale...
Les éditions Giovanangéli lancent jusqu'au 17 juillet 2017 une souscription pour acquérir ce livre à prix de lancement. CET OUVRAGE EST PARU

 

UNE EDITION 1933 DEVENUE INTROUVABLE

 

UN AUTEUR MYSTERIEUX

 

La guerre de 1914-1918 à Paris, bien éloignée du front...

 

SCANDALES MEDICAUX pendant la Guerre

Par Henry de Golen

« Mémoires d’un infirmier usurpé, Val-de-grâce, 1917-1918 ».

Robert Dalsenne, prisonnier de guerre, libéré comme « infirmier usurpé » d’un camp de représailles allemand en Russie Blanche, se retrouve « embusqué » à la 22e section d’infirmiers militaires du fort de Vanves, avec comme objectif de ne pas repartir au front. Il déniche, après maintes interventions, la fine planque au « service des décès » de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, où cet observateur de l’âme humaine trouve matière à se documenter. Au Val-de-Grâce, à son niveau subalterne plus ou moins informé, rien ne lui échappe : entre les luttes de pouvoirs de chefs de services, la fabrication de fausses mentions d’état civil, les erreurs de diagnostic, les « essais thérapeutiques », le camouflage au long cours d’embusqués, l’assistance aux familles dans la détresse, la « panique » des évacuations sanitaires de 1918 et l’impéritie du commandement, etc. Le quotidien du dépôt mortuaire de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, en 1917-1918, vécue par Robert Dalsenne, est bien éloignée de ce que l’on peut lire par ailleurs sur cette période, où chacun, à sa place, fit son devoir…

L’auteur, Henry de Golen est le nom de plume d’Henri Commenge (1882-1944) un homme de lettres parisien qui s’essaya, entre-deux-guerres, au théâtre, au cinéma, au journalisme… Mais ce fut dans le «roman populaire» que ce véritable «touche-à-tout» se révéla, comme un « petit maître » de l’intrigue sentimentale et policière, auteur de dizaines de romans « à cinq sous». Inconnu, encore aujourd’hui, Henry de Golen s’afficha volontiers, tout au long de son existence, comme un homme de l’ombre, un activiste politique au profil insaisissable. Membre de l’Association des écrivains combattants, il était viscéralement attaché à un « héritage » combattant, dont il défendit les intérêts comme journaliste.

Edition (préface, postface et notes) présentée par François Olier, major (er) du service de santé de l’armée de terre, membre sociétaire de l’Association des écrivains combattants qui se passionne depuis près de quarante ans par l’Histoire du service de santé militaire. Il est l’auteur, avec Jean-Luc Quénec’hdu, des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, en cinq volumes (Ysec éditions, 2008-2016).
SOUSCRIPTION jusqu’au 17 juillet 2017au prix de 17,00€, frais de port inclus, au-delà du 17/07/2017 : 20,00€. CET OUVRAGE EST PARU
règlement à adresser : Editions Bernard Giovanangéli, 22 rue Carducci, 75019 PARIS.
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LE LINGE (1915) ET LA NUMERATION DES PERTES

13 Mai 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hommes, #varia

 

M. Eric Mansuy, membre de la société d’émulation du département des Vosges, propose dans le dernier bulletin des annales de l’est (n°1-2016) un article consacré à la problématique du chiffrage des pertes, à propos d’un cas : «Le Linge, un siècle après 1915 : la numération des pertes ». Cet article exigeant, solidement étayé par des sources nombreuses et variées, fera date dans l’historiographie de la Grande Guerre, comme un modèle à suivre.

Les contemporains, militaires d’active et de réserve, qui sont passés dans les états-majors des forces et se sont essayés à produire des états de pertes fictifs à la fin de manoeuvres, apprécieront – comme les historiens – cet exercice difficile décliné par M. Mansuy qui n’a été tranché dans l’armée française qu’après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui en version de guerre classique cette catégorisation s’articule en « pertes totales » (tués, disparus, prisonniers, blessés et pertes humaines hors combat) et « pertes santé » (somme des évacuations à partir des postes de secours ou centres de triage). En 1914-1918, la discipline des chiffres ne s’imposait pas aux états-majors français et fut l’objet d’erreurs d’analyse dans l’après-guerre. Comme nous l’explique M. Mansuy : « La problématique du chiffrage des pertes, et en particulier la proportion des tués dans leur bilan global, n’a cessé de troubler l’historien, et de faire fantasmer le profane, depuis le moment même où les événements se sont produits. »

Ainsi la réalité des « pertes » était devenue synonyme de « tués ». Eric Mansuy, tout au long de son article foisonnant va nous démontrer qu’il n’en est rien et battre en brèche la version officielle sur les pertes du Linge communément admise depuis un siècle.

« Un glissement sémantique devenu glissement historique et mémoriel ».

 

Eric Mansuy, «Le Linge, un siècle après 1915 : la numération des pertes », dans les annales de l’est, n° 2016-1

Pour commander les annales de l'est, contacter par mail : camille.crunchant@univ-lorraine.fr

Autre article d’Eric Mansuy dans les annales de l’est (2014-2) : « Une « zone » de mort : Mattexey, le 25 août 1914 ».

Mise à jour : 29 avril 2020

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EXPOSITION A PARIS : « 1916, CREATION D’UN MUSEE AU VAL DE GRACE »

28 Janvier 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

Du 18 octobre 2016 au 30 octobre 2017 au Musée du service de santé des armées, au Val-de-Grâce à Paris – 1, place Alphonse Laveran – 75230 Paris-cedex 05.

 

Texte des organisateurs :

« L'inauguration le 2 juillet 1916 de l’établissement des Archives et Documents de Guerre (qui prendra rapidement le nom de Musée du Val-de-Grâce) répond au souhait du ministère de la Guerre de créer au Val-de-Grâce un mémorial de l’action du Service de santé militaire durant le conflit. Pour ce faire, une vingtaine d’artistes sont mobilisés au Val-de-Grâce et reçoivent pour mission de réaliser des œuvres (peintures, dessins, sculptures, maquettes, photographies…) ayant pour thème unique le secours aux blessés. A ces œuvres s’ajoutent une collection de matériels sanitaires et une collection anatomique dont l’exceptionnelle collection de moulages de « Gueules Cassées ».

 

A l’occasion de son centenaire, le musée du Service de Santé des Armées expose du 18 octobre 2016 au 30 octobre 2017 une partie de ces collections originelles dont certaines n’ont pas été présentées depuis plusieurs dizaines d’années. »

Vous pouvez aussi découvrir le Val-de-Grâce sur cette vidéo : ici (Val-de-Grâce à 10:45)

Sur la naissance du musée du Val-de-Grâce, en 1916, voir mon article sur ce blog : ici

et le numéro spécial d'Actu Santé, n° 145, Hiver 2016 : ici

 

MON ACTU : Réédition sur souscription aux éditions Ysec   des tomes n°1 et n°3 de la collection des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 aujourd'hui épuisés.

 

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RETIRAGE DES 1er ET 3ème TOMES DES HOPITAUX MILITAIRES DANS LA GUERRE 1914-1918

12 Décembre 2016 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

A SAISIR - OUVRAGES EPUISES

 

En cette fin d’année 2016 les éditions Ysec de Louviers qui éditent depuis 2008 la collection des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, vont assurer un tirage en souscription à encaissement différé, des tomes 1, (France nord-ouest) et 3 (France sud-est).

Cette édition à petit nombre, d’ouvrages aujourd’hui épuisés, ne sera entreprise que si le nombre de souscripteurs est suffisant.

Prix unitaire : quarante-cinq euros (45€)
Frais de port : 6,50€ pour un exemplaire - 7,95€ les deux volumes.

 

 

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