Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Hôpitauxmilitairesguerre1418 - Santé Guerre
Articles récents

HOPITAL COMPLEMENTAIRE N° 32 DE FLAVIGNY-SUR-MOSELLE

7 Avril 2018 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia, #recherche archives documentation

HOPITAL COMPLEMENTAIRE N° 32 DE FLAVIGNY-SUR-MOSELLE

M. Raymond Nicolodi, collectionneur de marques postales, nous fait partager sa découverte d’une pièce exceptionnelle, laquelle a permis de localiser l’hôpital complémentaire n° 32, à Flavigny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle), puis d’identifier la formation hospitalière absente de notre ouvrage des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, t. 5, Louviers, ysec, 2016. Grâce à M. Nicolodi cette absence est rectifiée. La courte notice suivante est à inclure : 20e région militaire, Meurthe-et-Moselle, p. 201 et  à reporter p. 291, Récapitulatif des hôpitaux complémentaires. – Jean-Luc Quénec’ hdu et François Olier.

HC 32, Flavigny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle), implanté dans le Prieuré de Flavigny, ancienne abbaye de bénédictines. Occupé par l'ambulance n°3/74 et transformé en formation sanitaire d'étapes pour le soutien des infirmeries de cantonnement d'unités situées à proximité ; reçoit des malades et petits blessés. L’HC 32 aurait été rattaché à la 20e région militaire en octobre 1916, appelé « hôpital régional » dans les journaux de marches et opérations. Il est probable qu’en raison de sa localisation, à cheval sur la zone d’étapes de l’armée et sur la zone de l’intérieur, l’on puisse à l’avenir retrouver d’autres marques marquées « hôpital complémentaire d’armée ».

Sources, cf. - Mémoire des Hommes, MPLF : 11 occurrences dont seulement 3, mentionnent un "hôpital complémentaire n°32". Décès : malades et quelques blessés. - Mémoire des Hommes, JMO, voir les JMO, Santé, DAL et VIIIe armée, DES, dont : 26N 49/19, 49/20, etc.
Lire la suite

TRANCHEES Magazine, 32, 2018 - SERVICE DE SANTE

1 Mars 2018 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

 

TRANCHEES Magazine, 32, 2018 - articles sur le service de santé militaire

 

Une fois n’est pas coutume, ce petit flash sur le magazine Tranchées qui propose dans son dernier numéro trimestriel (n°32, janvier-mars 2018) deux articles sur le service de santé militaire en 1918. Le premier, bien illustré, de votre serviteur et de son compère Jean-Luc Quénec’hdu, sur « les sections sanitaires automobiles américaines (SSAA devenues SSU, au 1er janvier 1918) » [p. 31-38]. Article qui ne sera pas une surprise pour les lecteurs du 3e tome des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 (Ysec, 2011, réédité) qui proposait un dossier thématique sur les sections sanitaires automobiles françaises et étrangères : anglaises, russes, américaines (p. 33-54). Le lecteur de Tranchées possédera avec ce trimestriel l’essentiel du sujet, devenu classique,  sur les SSU américaines de 1918, hormis les longs développements des « tableaux notices » en forme de répertoire détaillant les dizaines de sections au service français et américain (p. 50-54).

Le second article lui aussi très bien illustré à base d'archives familiales, dû à la plume d’Albert-Gilbert Guéguen, présente la biographie du docteur Gilbert Charrette (1878-1953) qui a servi au début de la Grande Guerre à l’ambulance n° 2 de la 70e division d’infanterie. Le texte et les vicissitudes de la campagne du docteur Charrette en 1914-1915 auraient pu être avantageusement éclairés par des sources complémentaires négligées dont celle, essentielle, du journal des marches et opérations de l’ambulance n°2/70 conservé (non numérisé), en 4 volumes,  par le centre de documentation au musée du service de santé des armées au Val-de-Grâce à Paris (1 place Laveran, 75230 Paris-cedex 05).

JMO de l’ambulance n°2/70 (au musée du service de santé des armées) :

Ambulance n° 2/70 – 1 vol. (08/08/14-31/12/16) ; 1 vol. (01/01/17-31/12/17) ; 1 vol. (01/01/18-31/12/18) ; 1 vol. (01/01/19-16/07/19).

 

Lire la suite

L'AMBULANCE 13 – TOME 8

18 Février 2018 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

AMBULANCE 13 - Tome 8 : D'UN ENFER, L'AUTRE ...

Scénario : Patrice Ordas

Dessin : Alain Mounier

Couleur : Fabien Blanchot, Sébastien Bouet

Cette bande dessinée que le blog suit depuis le premier volume est disponible chez vos libraires depuis le 10 janvier 2018.

Texte de l’éditeur :

« La dernière bataille de Bouteloup.

Fin septembre 1918. Après avoir participé à la fin des combats du front d’Orient, le capitaine Bouteloup est de retour en France. Il prend conscience des menaces, entre autres navales, que fait encore peser une Allemagne dont la capacité militaire est intacte.
Néanmoins, la fin du conflit est proche et Clémenceau veut se trouver en position de force pour imposer la paix. Ce sera l’offensive finale, menée par des sacrifiés.
Bouteloup, qui en a trop vu et n’a plus le goût de survivre, y participera en compagnie des derniers tués de la Grande Guerre. »

Aux éditions Grand Angle

 

Lire la suite

TARASCON - RECTIFICATIF TOME 3

3 Février 2018 , Rédigé par François OLIER Publié dans #recherche archives documentation

L'oeil attentif de Bernard Labarbe, bien connu des passionnés de 1914-1918 et animateur inlassable du blog sur le 57e régiment d'infanterie, a relevé une inexactitude dans le tome 3 (France sud-ouest) de la collection des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, p. 159, que je m'empresse de rectifier.

Il s'agit de l'illustration de l'hôpital bénévole n°58bis de Tarascon-sur-Ariège (Ariège) qui n'est pas à sa place dans ce 3e volume mais devrait figurer dans le tome 4 (France sud-est), département des Boûches-du-Rhône, commune de Tarascon (t. 4, p. 283), au niveau de l'hôpital mixte de la ville.

Merci Bernard.

Amis et abonnés du blog, n'hésitez pas à me faire connaître les erreurs, modifications, compléments, etc. à apporter aux notices des 5 volumes des Hôpitaux militaires ; toutefois je laisse l'initiative à mon compère Jean-Luc Quénec'hdu pour compléter les renseignements marcophiles.

François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, tome 3 (France sud-ouest), édit. Ysec, 2011, 336 p., 1000 illustrations.

Lire la suite

ANNIVERSAIRE D'Hopitauxmilitairesguerre1418.overblog (2012-2017)...

6 Décembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

Bonjour

Ces quelques chiffres pour marquer l'anniversaire de mon blog qui a aujourd'hui cinq ans ; c'est pour moi l'occasion de vous remercier pour votre fidélité et vos encouragements à poursuivre. Il reste un an avant le centenaire de l'Armistice de 1918... A bientôt de vous retrouver.

280 000 visiteurs uniques - 600 000 pages vues
407 articles en ligne - 223 abonnés
5800 courriels échangés avec des passionnés...

Bonnes fêtes de fin d'année

Tous mes voeux pour 2018

 

Lire la suite

CHARENTE 1914-1918 - HOSPITALISATION MILITAIRE DANS « LES CAHIERS DES INSTITUTEURS »

2 Décembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

 

L’HOSPITALISATION MILITAIRE 1914-1918 DANS « LES CAHIERS DES INSTITUTEURS » DE CHARENTE.

M. Michel Lotte de Saint-Martial, bon connaisseur des archives départementales de la Charente m’a signalé une riche ressource intéressant  les « hôpitaux militaires »  dans le département de la Charente pendant la Grande Guerre. On peut y découvrir : monographies hospitalières, listes de blessés, photographies, etc. sur de petits hôpitaux bénévoles ou « ambulances » éphémères des débuts de la guerre… à découvrir, en complément du tome 3 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, p. 55-64 (édition Ysec, 2013).

TEXTE DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA CHARENTE :

4 T - Témoignages de la Grande Guerre (1914-1918) : les cahiers des instituteurs

« Dès le début de la première guerre mondiale, les instituteurs ont été appelés à " écrire l'histoire ". Leurs notes ont été conservées aux Archives départementales. Ces cahiers, numérisés et mis en ligne, constituent un précieux témoignage de la Grande guerre.

Par une circulaire du 18 septembre 1914, Albert Sarraut, alors ministre de l'Instruction publique, demande aux instituteurs et institutrices en fonction "de tenir note de tous les évènements auxquels ils assistent" : mobilisation, réquisitions, administrations de la commune, ordre public, vie économique, réfugiés...

Les notes sont rédigées d'après des "renseignements contrôlés", sur des cahiers en double exemplaire, l'un conservé à l'école, l'autre envoyé aux Archives départementales.

Ces témoignages sont conservés de façon lacunaire dans 14 départements seulement. En Charente, 377 communes (sur 426 communes en 1916) sont concernées.

La numérisation de ces cahiers permet de sauvegarder et de communiquer des documents exceptionnels au moment où les témoignages se font de plus en plus rares. »

Lire la suite

ADOSM "ENTRAIDE MARINE" A BREST LES 8 ET 9 DECEMBRE 2017

30 Novembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #varia

Bonjour

A Faire suivre à vos amis.

Ce billet pour vous signaler que je serai présent les vendredi 8 et samedi 9 décembre 2017 à Brest (salle Surcouf), de 9h00 à 19h00, pour la dédicace "par empêchement de l'auteur" de la réédition des "Scandales Médicaux, Val-de-Grâce, 1917-1918" d'Henry de Golen (1882-1944), livre, dont j'ai assuré la présentation, la préface, la postface et les notes.

Je proposerai également les cinq tomes de la collection des "Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918", édition Ysec, 2008-2016, 1630 p., 4450 ill., rédigés en collaboration avec Jean-Luc Quénec'hdu, qui se rapportent aux 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre.

Les droits d'auteur de l'ouvrage, générés dans le cadre de ces deux journées, seront reversés à l'Association A.D.O.S.M "Entraide-Marine".

Je compte sur votre visite pour échanger sur cet ouvrage resté si longtemps méconnu, voire gommé des bibliographies sur la guerre de 1914-1918.

A bientôt

François OLIER, membre sociétaire de l'Association des écrivains combattants
ADOSM "ENTRAIDE MARINE" A BREST LES 8 ET 9 DECEMBRE 2017
Lire la suite

INFIRMIER MILITAIRE « USURPE » 1914-1918

6 Novembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hommes, #recherche archives documentation, #varia

Qu’est-ce qu’un « infirmier militaire usurpé » en 1914-1918 ?

Je me suis posé cette question quand je me suis attelé à la présentation de la réédition de l’ouvrage « Scandales Médicaux » d’Henry de Golen (1933). J’avais bien relevé dans les rapports de médecins prisonniers de guerre en Allemagne, conservés au musée du service de santé des armées, la présence « d’infirmiers  à croix rouge authentique » ce qui sous-tendait, en bonne logique, que d’autres infirmiers n’avaient pas cette légitimité, mais je n’en savais guère plus. La lecture du livre de Georges Cahen-Salvador (1929) sur les Prisonniers de guerre (1914-1919) m’a permis d’affiner une définition :

L’infirmier militaire « usurpé » en 1914-1918 est un prisonnier de guerre qui invoque la convention de Genève en falsifiant ses « pièces militaires » pour acquérir le droit à sa protection (convention de Genève de 1906, ch. III).

Cette usurpation de la qualité de sanitaire est juridiquement précisée à l’article 28 (ch. VIII) de la convention du 6 juillet 1906, en fonctionnement durant le conflit :

« […] Les Gouvernements signataires s'engagent […] pour punir, comme usurpation d'insignes militaires, l'usage abusif du drapeau et du brassard de la Croix-Rouge par des militaires ou des particuliers non protégés par la présente Convention. »

Ceci étant dit, les véritables cas d’usurpation ne concernaient pas les sanitaires ayant perdu dans les aléas des combats leurs brassards de neutralité, livrets militaires ou « attestation » diverses. Il s’agissait bien de subterfuges qui pouvaient s'assimiler à des actes accessoires d’évasion ou à des actes individuels d’opportunité pour se faire rapatrier dans les meilleurs délais.

Cet acte d’usurpation était cependant lourd de conséquences car il s'appuyait sur l’état juridique de « sanitaire » des individus en cause. Les différentes catégories qui bénéficiaient théoriquement de cette protection comprenaient les médecins, pharmaciens, infirmiers, brancardiers, aumôniers, officiers d’administration du service de santé, personnels des sociétés de secours reconnues et autorisées, ordonnances de médecins, soldats du train, conducteurs auxiliaires des voitures hippomobiles et automobiles.

Leur rapatriement à titre de sanitaire, qui devait s’opérer suivant la convention de Genève dans les meilleurs délais, impliquait la certification par la France de leur statut militaire protégé. A défaut et dans le cas des « usurpés » si le ministère de la Guerre français ne les reconnaissait pas ils étaient retirés par l'Allemagne des listes de rapatriement et pouvaient subir en retour de sévères représailles. A contrario, après leur rapatriement en France se posait la question de leur réaffectation, car il ne pouvait plus être question de les renvoyer dans leurs unités combattantes d’origine dans lesquelles ils étaient susceptibles d’être, derechef, faits prisonniers de guerre en qualité de combattants. La France ne manquerait pas alors de se faire questionner sur une usurpation qu’elle avait avalisée et qui ressemblait à une tromperie organisée ; laquelle tromperie pouvait la desservir dans le cadre de nouveaux pourparlers d’échange de sanitaires.

En conclusion - les "infirmiers usurpés" furent affectés à leur retour en France dans les sections d'infirmiers militaires (S.I.M.) et le plus grand nombre fut dirigé vers les services sanitaires de l'armée d'Orient.

A titre d’exemple : dans l’ouvrage « Scandales Médicaux » d’Henry de Golen, le « héros », Robert Dalsenne, caporal au 103e d'infanterie, est rapatrié d’un camp de représailles de Russie Blanche comme "infirmier usurpé". A son retour d’Allemagne l’administration militaire - qui avait avalisé son usurpation pour le rapatrier - affecte ce fantassin à la 22e section d’infirmiers militaires (S.I.M.) de Paris pour servir à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, théâtre du livre.

Mise à jour : 28 novembre 2017
Lire la suite

HOPITAL BENEVOLE N° 9bis DE CAZERES-SUR-GARONNE

3 Novembre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #les hopitaux

A PROPOS DE LA NUMEROTATION DES HOPITAUX BENEVOLES 1914-1918…

Monsieur Louis Ferrat de Toulouse m’a aimablement signalé le lien illustré ci-joint correspondant à une interrogation soulevée dans  le tome 3 des Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, p. 170, où j'avais un doute sur le véritable numéro d’immatriculation de l’hôpital privé de Cazeres qui fonctionna en tant que tel, du 26 septembre au 18 novembre 1914 : HP 397 ou HP 310 ? La réponse est rapportée par la légende d’une photographie publiée sur le site de la mairie de Cazères (Haute-Garonne). Il s’agit de l’hôpital privé n°310 !

Cette correction va me permettre d’étoffer la notice figurant à la page 170 :

Hôpital bénévole n°9 bis, école communale de filles, place Lafayette.

Ouvert du 26 septembre 1914 au 18 novembre 1914, sous le nom d’hôpital privé n° 310. Date de la convention d’immatriculation auprès du service de santé de la 17e région militaire : 25 septembre 1914. Du 18 novembre 1914 à sa fermeture, il est immatriculé comme "Hôpital bénévole n° 9bis" ; devient une annexe de l’hôpital complémentaire n°31 de Toulouse (28 octobre 1914-24 février 1916). Mis en réserve par décision ministérielle n° 9668-3/7 du 9 juillet 1916. Fermeture définitive prononcée par décision ministérielle n° 12629-3/7 du 29 août 1916. Hospitalisation de 232 blessés et convalescents.

Capacité hospitalière : 25 lits du 25 septembre 1914 au 4 mars 1915 ; 30 lits du 4 mars au 23 décembre 1915 ; 25 lits du 24 décembre 1915 au 29 août 1916. Lits de petits blessés et de convalescents.

Médecin chef : Docteur Frédéric Toigne, maire.

Médecin traitant adjoint : docteur Auguste Sicardon, médecin civil.

Source : François OLIER et Jean-Luc QUENECHDU, Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, III, Sud-ouest (1950 hôpitaux et annexes), éd. Ysec, Louviers, 2011, 334 p.

Lire la suite

HOPITAL BENEVOLE 1914-1918

29 Octobre 2017 , Rédigé par François OLIER Publié dans #recherche archives documentation

Qu'est-ce qu'un hôpital bénévole en 1914-1918 ?

 

HOPITAL BENEVOLE (H.B.) — Les hôpitaux bénévoles, dont à ma connaissance, l’appellation a été mentionnée pour la première fois dans les textes officiels, le 3 octobre 1914 (circ. n° 8 902-2/7 sur la comptabilité des dépenses dans les Hôpitaux auxiliaires et H.B.) furent organisés suivant les directives de l’arrêté du 21 août 1914 relatif à l’application de l’art. 3 du décret du 2 mai 1913 portant règlement sur le fonctionnement des sociétés d’assistance aux blessés des armées de terre et de mer. Bull. officiel de la Guerre, vol. 82bis, p. 137, [en ligne]. Ces H.B., héritiers des "ambulances" de la Guerre de 1870-1871, puis des "ambulances locales" du règlement sur le service de santé en campagne de 1884, furent mis sur pied grâce aux initiatives privées (dons en nature). Ces concours se substituaient à "l'hospitalisation chez l'habitant" - mais pas "à domicile" - qui s'était développée de manière anarchique en août 1914 et qui fut organisée par une circulaire ministérielle du 1er septembre 1914.

Ces hôpitaux bénévoles s’administrèrent eux-mêmes, sous une tutelle souple du ministère de la guerre et reçurent du service de santé militaire un prix de journée forfaitaire ; ne pouvant bénéficier de dons en argent exclusivement réservés aux hôpitaux auxiliaires mis sur pied par les sociétés d'assistance de la Croix-Rouge - A leur création, pour leur homologation, les H.B. devaient attester pouvoir fonctionner, avec leurs moyens, durant trois mois au minimum. Ils se distinguaient par une numérotation continue, attribuée par région militaire, individualisée par un chiffre "bis" mis en exposant, lequel indiquait immédiatement leur origine bénévole. A titre d’exemple, dans la 17e région militaire (Toulouse), les H.B. reçurent leur numérotation définitive le 18 novembre 1914. Exceptionnellement l’on peut rencontrer postérieurement à 1914, des exposants “ ter ” ou “ quarto ”, intéressant des annexes d’hôpitaux complémentaires (ex : 5e région militaire, HC 13 Blois et ses annexes HB 13ter et qua) mais aussi d’hôpitaux auxiliaires : H.B. devenu H.A. (H.B. 20bis devenu HA 20bis Seine-Port), etc.

A titre d'illustration, à la date du 25 novembre 1914 ils étaient officiellement : 852 hôpitaux bénévoles pour 17 696 lits organisés pour une capacité hospitalière nationale de 1981 hôpitaux et 191 408 lits.

Ces H.B. fonctionnèrent au-delà de 1918 pour quelques-uns, ceux qui disposaient des plus fortes capacités. Ainsi pour la Région du Nord : les hôpitaux bénévoles n°20bis de Boulogne-sur-Mer (de 100 à 900 lits!), les n° 21bis, 22bis, 23bis, 25bis, 27bis, 29bis de Berck-Plage ou celui dénommé "Cosserat" à Amiens, annexe de l'hôpital auxiliaire n°1 etc. Cette typologie ne fut pas utilisée en 1939-1945.

 

SYNONYMES : En 1914, l'on rencontre des mentions d'autres formations hospitalières bénévoles qui deviendront des H.B. en octobre-novembre 1914, ce sont : des "ambulances municipales", "ambulances locales", "ambulances libres", "hôpitaux privés", "hôpitaux indépendants", "hôpitaux libres", etc.

 

Rédigé à partir de la notice modifiée extraite du Précis d'organisation et de fonctionnement (tomes 1, 2, 4 et 5) de : F. OLIER et J.L. QUENEC'HDU, Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, 5 volumes, éd. Ysec, Louviers, 2008-2016. (www.ysec.fr)

illustrations : Musée du service de santé des armées, Val-de-Grâce, Paris

HOPITAL BENEVOLE 1914-1918
Lire la suite
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 > >>