HOPITAUX MILITAIRES DE L'ARMEE D'ORIENT (1915-1920)
Le tome 5 et dernier volume des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 va intégrer, les hôpitaux militaires français déployés sur les différents fronts de l’armée d’Orient. Il avait été envisagé dès 2008 de les placer dans le tome 4 (France sud-est, édition 2014), qui aurait permis de relier cette thématique aux navires-hôpitaux et à la 15e région militaire, région métropolitaine d’hospitalisation des blessés et malades de l’armée d’Orient, mais le nombre de notices hospitalières du tome 4 était trop important pour un volume de 336 pages. Voilà qui est chose faite avec ce cinquième volume.
Le lecteur du blog a déjà eu l’occasion de découvrir les communes des départements métropolitains traités dans le tome 5, aujourd’hui je lui propose - en « avant-première » en quelque sorte – les localités des différents théâtres d'opérations qui ont accueilli un hôpital militaire français ou un groupement d’ambulance (s).
Les communes de France traitées dans le tome 5 : ici
Corps expéditionnaire d’Orient (29 février 1915), puis Corps expéditionnaire des Dardanelles (4 octobre 1915) : Kastro (Lemnos) - Lutra-Mytilène (Mytilène) - Moudros (Lemnos) - Sedd-ul-Bahr (Turquie d’Europe) - Ténédos (Ténédos) - Tha-Lychna (Lemnos).
Base sanitaire française de Corfou : Achiléion - Corragio,près de Govino – Fustapimida – Govino - Lazaret (île du Lazaret) – Moraïtika - San Stephano - Vido (île de Vido).
Ligne des évacuations sanitaires par voie maritime de l’armée d’Orient (Tunisie, Algérie, Egypte, Italie) : Alexandrie (Egypte) - Alger (Algérie) - Ben Gardane (Tunisie) - Bizerte (Tunisie) - Blida (Algérie) - Bone (Algérie) - Dellys (Algérie) - Hussein Dey (Algérie) - Ismailia (Egypte) - Le Caire (Egypte) - Matifou (Algérie) - Misserghin (Algérie) - Mostaganem (Algérie) - Mustapha (Egypte) - Oran (Algérie) - Philippeville (Algérie) - Sousse (Tunisie) - Tarente (Italie) - Tunis (Tunisie) - Zarzis (Tunisie).
Armée d’Orient (5 oct. 1915), puis Armée Française d’Orient (11 août 1916) : Banica (Grèce) - Barésani (Macédoine) - Bralo-station (Thessalie, Grèce) - Bresnica (Grèce) - Brod (Serbie) - Brusnik (Serbie) - Bukovo (Serbie) - Cegel (col de) - Cer (Serbie) - Constantinople (Turquie) - Dupéni (Serbie) - Egri-Palanka (Serbie) - Ekaterini (Grèce) - Ekchisou (Grèce) - Florina (Grèce) - Gorica le Bas (Albanie) - Gorica le Haut (Albanie) - Gradobor (Grèce) - Grunista (Grèce) - Guevguéli (Serbie) - Gumendjé (Grèce) - Gumuldjina (Grèce) - Holeven (Grèce) - Hussuslu (Grèce) - Itéa (Grèce) - Iven (Grèce) - Janès (Grèce) - Kalamaki (Grèce) - Kanina (Albanie) - Karabouroun (Grèce) - Kavala (Grèce) - Kladérop (Grèce) - Koritza (Albanie) - Kozani (Grèce) - Kruchova (col de, Albanie) - Kukus (Grèce)- Kustendil (Serbie) - Lahce (Serbie) - Larissa (Grèce) - Le Pirée (Grèce) - Leskovec (Grèce) - Litohoron (Grèce) - Lubojna (serbie) - Monastir (Serbie) auj. Bitola - Naoussa (Grèce) - Negovani (Grèce) - Nich (Serbie) - Nizopole (Serbie) - Obstrina (Grèce) - Ochrida, région du lac (Albanie)- Ostrovo- Pisodéri (col de, Grèce) - Prilep (Serbie) - Pristina (Serbie) - Résna (Serbie) - Sakoulévo (Grèce) - Salonique (Grèce) - Samli (Grèce) - Sarigöl (Grèce) - Sédès (Grèce) – Séméndria (Serbie) - Skocivir (Serbie) - Tchoupria (Serbie) - Topcin (Grèce) - Uskub (Serbie)- Vélès (Serbie) - Vélusina (Grèce) - Verria (Grèce) - Vertekop (Grèce) - Zajecar (Serbie) - Wratta (col de) - Zinovia (Grèce).
Armée Hongrie (mars-septembre 1919) : Arad (Hongrie) - Fiume (Hongrie) – Kovino (Hongrie) - Kovino (Hongrie) - Lugos (Hongrie) - Neusatz (Hongrie) - Semlin (Hongrie) - Szegedin (Hongrie) - Temesvar (Hongrie) - Zagreb (Autriche-Hongrie).
Armée du Danube : Akkermann (Bessarabie,Russie) - Alexandria (Roumanie) - Bender (Bessarabie,Russie) - Bucarest (Roumanie) - Constanza (Roumanie) - Galatz (Roumanie) - Giurgiu (Roumanie) - Jassy (Roumanie) - Kiev (Ukraine, Russie) - Kitchinew (Bessarabie, Russie) - Lewski (Bulgarie) - Lom Palanka (Bulgarie) - Markoutsa-Noa (Roumanie) - Novo-Kouchani (Bessarabie, Russie) - Odessa (Ukraine, Russie) - Ourmiah (Perse) - Routchouck (Bulgarie) - Sébastopol (Ukraine, Russie) - Sistov (Bulgarie) - Slivnitza (Bulgarie) - Sofia (Bulgarie) - Tifflis (Georgie, Russie) - Timovo (Bulgarie) - Tsaribrod (Bulgarie) - Varna (Roumanie) - Vidin (Bulgarie) - Vladivostok (Russie).
Troupes Françaises du Levant : Adana (Cilicie,Turquie) - Alep (Syrie,Turquie) - Alexandrette (Cilicie, Turquie) - Beyrouth (Liban, Turquie) - Damas (Syrie, Turquie) - Famagouste (Chypre) - Haïffa (Palestine, Turquie) - Jérusalem (Palestine, Turquie) - Katma (Cilicie,Turquie) -Ludd (Palestine, Turquie) - Makri-Keui (Turquie) - Mersina (Cilicie, Turquie) - Port-Saïd (Egypte) - Suez (Egypte).
Signalement des hôpitaux militaires français en Italie (1917-1918), sans notices hospitalières. Asolo (Trévise) - Asiago (Bassano) - Brescia – Caniezza (Bassano) - Casa Puffele (Vicenza) - Casella d’Asolo (Trévise) - Castelcucco (Trévise) - Castelfranco Veneto (Trévise) - Castelgomberto (Vicenza) - Conco (Vicenza) - Costa Longa (Trévise) - Coste (Vicenza) - Cusinati (Vicenza) - Dueville (Vicenza) – Galliera-Veneta - Livourne – Marostica - Maser (Trévise) – Milan (base) – Montecchio-Maggiore - Monte Tomba - Pagnano (Trévise) - Rome - San Giacomo de Luciana (Trévise) – Sparanize - Sona (Vérone) - Sovizzo (Vicenza) - Tarente (HoE) - Thiene (Vicenza) – Trente - Trévise - Vérone – Vicenza.
QUATRE ANS SOUS LE JOUG ALLEMAND
Quatre ans sous le joug allemand. Journal d’une religieuse de l’hôpital de Blâmont occupé par l’Allemagne de 1914 à 1918.
Texte de l’éditeur : « A quelques kilomètres de la frontière de 1871, la ville française de Blâmont est occupée par l’Allemagne durant toute la première guerre mondiale. Une situation atypique, jusque-là méconnue faute de documents. C’est cette zone d’ombre que vient mettre en lumière le journal d’Euphémie, sœur de Saint-Charles à l’hôpital de Blâmont. Au-delà du document inédit, le lecteur découvre un témoignage poignant qui le plonge au cœur du quotidien de ces Lorrains et Lorraines, pris en étau entre la France et l’Allemagne. Par la force de son récit enlevé, sœur Euphémie nous fait revivre quatre années de tribulations et de souffrances, entre résignation et espoir. »
Ne l’ayant pas lu je ne peux vous en dire plus.

TROYES, VILLE HOPITAL PENDANT LA GRANDE GUERRE
LE SERVICE DE SANTE
MILITAIRE A TROYES
DANS LA GUERRE 1914-1918.
Illustration : L'entrée du pavillon Saint-Loup, annexe de l'hôpital complémentaire n°4 de Troyes (1914-1919)
MON ACTUALITE :
SORTIE EN NOVEMBRE 2016, du 5e et dernier volume des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, aux éditions Ysec de Louviers.
DES « CIGALES » AUPRES DES BLESSES (1914-1918)
Madame Anne Simon-Carrère, auteur de « Chanter la Guerre » nous fait l’amitié d’un billet sur la chanson et les Poilus blessés en 1914-1918. L’ouvrage de Madame Simon Carrère a déjà fait l’objet de recensions élogieuses (CRID1418, Clio, etc.) depuis 2014 date de sa sortie en librairie. Elle nous présente en quelques lignes cette thématique de la « chanson de guerre » laissée dans l’ombre qui mérite de rejoindre les « matériaux » indispensables à l’élaboration du dossier pédagogique sur les hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 dont nous proposons régulièrement des éléments originaux.
(François OLIER)
DES VOIX AU CHAMP D’HONNEUR : « CIGALES » AU FRONT (1914-1918)
Elle fonde ainsi « L’œuvre de la chanson aux blessés » qui reçoit rapidement des subsides du gouvernement. Une petite troupe se forme, qui se déplace d’un hôpital à l’autre. De grands noms de la chanson féminine et de la scène y participent, qui ne craignent pas d’aller chanter jusque dans les formations sanitaires situées pourtant non loin du front, sur les scènes improvisées du théâtre aux armées, dans des conditions d’inconfort extrême, où elles acceptent crânement d’être exposées au danger, comme le fit la grande Sarah Bernhard (1844-1923).
Une artiste lyrique de renom, Nelly Martyl (1884-1953) n’a pas hésité à quitter le confort de sa loge du théâtre de l’Opéra Comique pour s’engager à l’Union des Femmes de France où elle reçoit une formation d’infirmière, avant de rejoindre à Paris l’hôpital 106, d’être envoyée à Bar-le-Duc, puis au nord de Metz et sur le front italien. Elle prodigue ses soins aux blessés et s’avère, aux dires de ses supérieurs, une précieuse collaboratrice, ce qui ne l’empêche pas de faire la tournée des popotes pour redonner du courage aux combattants qui vont monter en ligne, en interprétant vieilles chansons françaises et chansons patriotiques. « Elle a autant de talent que de cran », disait d’elle le général Maud’huy en mai 1919, dans Metz enfin délivrée.
En marge des spectacles, les vedettes les plus connues mirent leur notoriété au service des blessés et des malades : Yvette Guilbert (1865-1944) participa à des ateliers de rééducation de l’audition pour les mutilés du tympan, Mistinguett (1875-1956) offrit son concours gracieusement lors de représentations au bénéfice d’œuvres destinées à aider les blessés et leurs familles.
L’engagement de ces artistes auprès des soldats blessés ou convalescents leur vaudra de nombreuses décorations et de multiples témoignages de reconnaissance
Si les interprètes masculins ont également participé activement à ces actions, c’est aux chanteuses que revient le mérite d’avoir imposé la chanson par leur courage et leur détermination pour verser l’apaisement et l’oubli au cœur des combattants.
Présentation de l’ouvrage par l’éditeur :
« Août 1914, la France entre dans la Première Guerre mondiale. Relayée par le tocsin des cloches qui ne sonneront bientôt plus que des glas, la nouvelle se répand dans les villes et dans les campagnes… En l’espace de quelques jours, des milliers d’hommes dans la force de l’âge sont arrachés à leur foyer, à leur famille, à leur métier, à leurs amours.
Ces événements ont inspiré des milliers de chansons dont l’apport s’avère particulièrement précieux : dans un raccourci saisissant de deux à trois minutes, miroirs fidèles ou photos retouchées de la réalité pour les besoins de la propagande, elles évoquent ce que vécurent, au quotidien, les hommes et les femmes confrontés à la brutalité de la guerre et à ses exigences qui creusent l’écart entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Alors qu’au front les combattants doivent composer avec leur corps meurtris et redoutent l’abandon et l’infidélité, à l’arrière, gardiennes du foyer et de la famille, celles qui les attendent ne restent pas inactives : aux détours des couplets apparaissent la tourneuse d’obus, la mère courage, l’infirmière, la marraine, la chanteuse, qui toutes, impressionnent par leur bravoure et leur détermination. Ces êtres séparés sont aussi des êtres sexués et les chansons, sans pudeurs convenues ni mièvrerie, disent les attentes et les frustrations des couples, tout en relayant les incitations officielles à la maternité. Elles montrent de quelle façon la ségrégation imposée aux hommes et aux femmes a contribué à redéfinir les images traditionnellement admises du masculin et du féminin au sein de la société. Hésitant entre la dérision et la surprise, leurs auteurs se font l’écho de changements qui ont ouvert aux femmes des portes qui ne se refermeront plus. »
ACTUALITE
Le service historique de la défense organise le colloque "La Marseillaise, chant de guerre, chant de liberté", le vendredi 2 décembre 2016 à Paris, Balard.
ATTENTION "chant de liberté" mais accès réglementé, vivre ensemble oblige : Accès sur inscriptions, avant le 16 novembre 2016.
La sortie du tome 5 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 est programmée en NOVEMBRE 2016 aux éditions Ysec de Louviers.
BONSECOURS (SEINE-MARITIME), UN HOPITAL MILITAIRE BELGE, 1916-1919.
Exposition ouverte tous les jours de 14h00 à 18h00 au Casino de Bonsecours (Seine-Maritime, 76240) - salle des fêtes - Entrée libre - Inauguration de l'exposition et d'une plaque commémorative le 11 novembre à partir de 12h au Casino
15h00 : « L'Hôpital Militaire Belge de Bonsecours et ses dépendances, de 1916 à 1919 », par le Dr. Jérôme Seyer.
17h00 : « L'histoire passionnante des Français en Belgique et des Belges en France durant la Grande Guerre», par le Dr. Patrick Loodts, co-auteur de la Grande Guerre des Soignants (2009, reéd. 2014) et rédacteur passionné du site belge, Médecins de la Grande Guerre.
Au Casino - salle de spectacle - Entrée libre
Compte-rendu des activités : ICI
La sortie du tome 5 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 est programmée en JANVIER 2017 aux éditions Ysec de Louviers.
AMBULANCE 13... LES OUBLIES D'ORIENT
SORTIE OCTOBRE 2016
Le 7e volume de l'épopée du docteur Bouteloup vient de sortir aux éditions Grand Angle
Dossier de presse du tome 7 avec une planche couleur
La souscription du tome 5 des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 est close depuis le 10 octobre 2016. Sa sortie est prévue en NOVEMBRE 2016 aux éditions Ysec de Louviers.
AMBULANCES 1914-1918 – Lettre Q
LOCALISATION DES FORMATIONS SANITAIRES DE LA ZONE DES ARMEES (1914-1918).
Ce répertoire est réalisé d’après le fonds de l’état civil aux armées conservé aux Archives Nationales de Pierrefitte-sur-Seine, versements 19860726 et 19860727 (19860726/1 à 19860726/404 et 19860727/1 à 19860727/666), dont le répertoire descriptif a fait l’objet, en 2015, d’une première édition électronique.
– Légende : « lieu de stationnement », « désignation de l’ambulance », « arrivée le », « partie le », « numéro du registre ».
Quatre-Vents (Estrée-Cauchy, Pas-de-Calais) – amb. 1/70 (11/05/15-15/02/16) : 991.
Note : L'ambulance n°1/70 devient la "nourricière", pour les grands blessés, de l'ambulance chirurgicale automobile n° 1 qui fonctionne aux Quatre-Vents (05/06/15-07/07/15) - Michel Pineau.
QUENNEVIERES (Tracy-le-Mont, Oise) – GBD 61 (07/06/15-02/07/16) : 2670.
Quesnel (bois du, bois des Ballons, Somme) – amb. 12/10 (02/12/16-26/12/16) : 2420 ; amb. 3/62 (09/10/14-16/01/15) : 3480 ; amb. 15/13 (29/11/16-29/07/18) : 4312.
QUESNOY (Le, Somme) – GBD 62 (05-05/11/14) : 2961.
Quid’huis (Belgique) – amb. 15/11 (29/11/17-02/12/17) : 2884.
QUIERZY (Aisne) – GBD 67 (11/09/18-12/10/18) : 9068.
QUINCY-SOUS-LE-MONT (Aisne) – amb. 16/3 (20-20/09/18 ?) : 3398
QUIRY-LE-SEC (Somme)–GBD 45 (13/04/18-28/05/18) : 4560
Abréviations : AA (ambulance alpine) - ACA (ambulance chirurgicale automobile) –amb. (ambulance) – AO (armée d’Orient) - DC (division de cavalerie) – DIC (division d’infanterie coloniale) – D. Maroc (division marocaine) – E (Etapes) - GBD (Groupe de brancardiers divisionnaires) – GBC (Groupe de brancardiers de corps d’armée) – HC (hôpital complémentaire) – HCA (Hôpital complémentaire d’armée) - HoE (hôpital d’évacuation) – HT (hôpital temporaire) - L (Levant) - P (Palestine) – PS (Palestine-Syrie) - TS (Train sanitaire) – TSI (Train sanitaire improvisé) - TSSP (Train sanitaire semi-permanent).
Remerciements à MM. Eric Mansuy, Michel Pineau.
N’HESITEZ PAS A ME FAIRE PART DE VOS OBSERVATIONS.
Mise à jour : 16 septembre 2017
Les formations hospitalières de la zone des armées feront quant à elle l'objet de longs développements dans le tome 5 des Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918.
TOME 5 DES HOPITAUX MILITAIRES DANS LA GUERRE 1914-1918
Jean-Luc Quénec'hdu se joint à moi pour vous annoncer la mise en souscription aux éditions Ysec de Louviers, du 5e et dernier volume des Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918.
C’est un ouvrage abondamment illustré (336 pages, 950 illustrations environ) qui se veut une « étude répertoire » exhaustive sur les 2460 hôpitaux militaires et annexes implantés dans le nord-est et à l’armée d’Orient, de 1914 à 1918.
Cette documentation sert d’ores et déjà – quatre volumes publiés (1300 pages et 3500 illustrations) : France nord-ouest (tome 1, 2008), Paris-centre-est (tome 2, 2010), sud-ouest (tome 3, 2011) et sud-est (tome 4, 2014) - à nombre de centres de documentation pour faire découvrir, au plus large public, pendant le Centenaire de la Grande Guerre, un aspect méconnu du conflit parfois encore présent dans le patrimoine local ; celui des « hôpitaux » - en fait, écoles, patronages, châteaux, salles des fêtes, maisons d’habitation localisées - qui restent parmi les rares « témoins » survivants toujours visibles de nos jours.
Ces formations hospitalières sont pour 2016-2018 susceptibles d’expositions thématiques et/ou de découvertes scolaires (30% des hôpitaux temporaires sont implantés dans des écoles communales-mairie). Nos ouvrages participent de cette découverte. La population enseignante n’est pas la seule intéressée ; sont aussi concernés : les membres d'associations patriotiques, les bibliothécaires, conservateurs et documentalistes des services d’archives, les universitaires, généalogistes, collectionneurs marcophiles et cartophiles, etc. tous en quête d’éléments de cotation, d’illustration, d’ouvrages de référence pour leurs activités de recherche et/ou de classement, d’inventaire, d’exposition, etc.
Liste des communes métropolitaines traitées dans le tome 5 des hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918
VERDUN, TERRE DE SANTE (1916-2016)
Dans le cadre des commémorations de Verdun 2016, se dérouleront à Verdun (au cinéma Caroussel), les vendredi 7 et samedi 8 octobre 2016, les journées « Verdun, Terre de Santé » 1916-2016 organisées par l’Association Verdun-Terre de Santé, l’Association des Amis du Musée du Service de Santé des Armées, l’Association pour le Souvenir des membres du Service de santé Morts pour la France.
Contexte, par François-Xavier Long (extraits) : « Dès les campagnes menées au 18e siècle, les besoins d’un Service de santé aux armées se font sentir pour maintenir les soldats en vie et les faire reprendre le combat plutôt que de recruter de jeunes soldats sans expérience. Ambroise Paré est l’exemple du chirurgien qui soigne aussi bien les nobles des quatre rois qu’il suit dans les campagnes que les simples soldats jusque-là « laissés au bord des fossés »… » Suite à lire ici
Lors de ces journées, de nombreux conférenciers et experts interviendront sur des thématiques médico-militaires et civiles intéressant la Grande Guerre ainsi que les conflits contemporains. Parmi ces experts de la guerre 1914-1918 l’on peut citer MM. Jean-Paul Amat, Maurice Bazot, François Cochet, Olivier Farret, Jean-Jacques Ferrandis, Günther Gruselle, Jean-Claude Laparra, François-Xavier Long, etc.
PROGRAMME DE CES DEUX JOURS
MON ACTUALITE : Le tome 5 des « Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918 » (front du nord-est et armée d’Orient) est en souscription aux éditions Ysec de Louviers, jusqu’au 10 octobre 2016. SORTIE : Novembre 2016. http://www.ysec.fr
Départements et communes traitées dans le tome 5 : en pièce jointe.
Liste des communes traitées dans le tome 5 des Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918
FONDATION DOSNE-THIERS - 17-18 SEPTEMBRE 2016 : "Le service de santé des armées pendant la Grande Guerre"
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INSTITUT DE FRANCE ET SERVICE DE SANTE MILITAIRE (1914-1918)
Les 17 et 18 septembre 2016 je serai présent à la fondation Dosne-Thiers (Paris IX), pour vous guider à travers l'exposition sur le service de santé militaire et répondre à vos questions sur le service de santé militaire dans la guerre 1914-1918. La visite de l'exposition étant libre nous pourrons échanger plus facilement dans le cadre prestigieux de l'hôtel Thiers qui a accueilli, dès 1914 l'hôpital auxiliaire n° 265 du Gouvernement militaire de Paris. A bientôt.
Exposition : « Le service de santé des armées pendant la Grande Guerre. De la relève des blessés sur le champ de bataille jusqu'à leur arrivée dans les hôpitaux de l'arrière, une évocation du service de santé des armées, des blessés de guerre et du personnel soignant".
Fondation Dosne-Thiers - 27 Place Saint-Georges, 75009 Paris.
Horaires : samedi 17 septembre - 09h30 à 18h00 / dimanche 18 septembre - 10h30 à 19h00
Collaboration entre les Archives départementales de la Corrèze, Bernard Giovanangeli Éditeur, M. François Olier, co-auteur des Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, le musée Condé de Chantilly et la Fondation Dosne - Bibliothèque Thiers. Cette exposition « rend hommage aux soldats tombés sur les champs de bataille, ainsi qu'au personnel soignant qui s'est dévoué pendant quatre années pour assurer soins et réconfort aux blessés ».
Inauguration le samedi 17 septembre à 10h00 par M. Gabriel de Broglie, chancelier de l'Institut de France. Intervenants : M. François d'Orcival, conservateur de l'hôtel Thiers, M. Alexis Govciyan, adjoint au maire du 9e arrondissement, M. François Olier...
CONVERSATIONS CHEZ MONSIEUR THIERS...
A l’occasion des Journées du Patrimoine 2016, l’hôtel Thiers accueille une autre manifestation intitulée : « Conversations chez Monsieur Thiers… »
Pendant deux jours, douze académiciens répondent aux questions du public sur des thèmes d'actualité, d'histoire et de philosophie.
Horaires : samedi 17 septembre - 09h30 à 18h00 / dimanche 18 septembre - 10h30 à 19h00
Programme des conférences : en pièce jointe, ci-après
Cycle de conférences : Sous la présidence de Monsieur Gabriel de Broglie, chancelier de l'Institut de France, et en présence de Madame Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie Française, de Monsieur Michel Zink, secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, de Monsieur Xavier Darcos, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences morales et politiques, et de Monsieur François d'Orcival, conservateur de l'hôtel Thiers, douze académiciens se relaient pour aborder, tout au long de ces deux journées, des thèmes de politique, d'histoire et de philosophie, du Moyen Âge jusqu'à l'actualité la plus brûlante.
MON ACTUALITE :
LE TOME 5 DES "HOPITAUX MILITAIRES DANS LA GUERRE 1914-1918" de François OLIER et Jean-Luc QUENEC'HDU est en souscription jusqu'au 10 octobre 2016, aux éditions Ysec de Louviers.
Fontation Dosne-Thiers, Journées du Patrimoine 2016, cycle de conférences : "Conversations chez Monsieur Thiers..."
Inauguration de l'exposition : M. Gabriel de Broglie (à droite), M. François d'Orvival (au centre), François Olier (au pupitre), M. Alexis Govciyan (en retrait sur la photo)
Vue de l'exposition sur le service de santé militaire à l'Hôtal Thiers qui a accueilli plus de 3300 visiteurs en deux jours.
Mise à jour : 20 septembre 2016